Page 138 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Plusieurs problèmes causés par ces omissions n'ont  pas  encore été
                                résolus.  Les  descendants  de  ces  familles  allèrent  par  la  suite  se
                                fixer  h  Saint-Jacques I'Achigan. On  y  dénombrai1  40 familles  aca-
                                diennes vers la  fin du XVIIIe siècle.
                                     On  a  retrouvé, dans  les  registres de Bécancour, les réhabilita-
                                tions de sept mariages célébrés en  Angleterre par  un nommé Fran-
                                çois Landry. Elles onr  eu  lieu en septembre et en octobre  1767. Les
                                noms  des parents  ne  sont pas indiqués.
                                     Il  existe  peu  de  registres  paroissiaux  acadiens  couvrant  la
                                période qui a précédé  le praiid dérangement. Les registres de la plus
                                ancienne  paroisse  d'Acadie,  Saint-Jean-Baptiste  de  Port-Royal,
                                sont  conservés  à  Halifax.  Ils  couvrent  la  période  allant de  1702 à
                                1755.  Les  registres  de  Saini-Charles-les-Mines  (Grand-Pré),
                                retrouvés  h  Saint-Gabriel d'Iberville.  en  Louisiane, sont  acruelle-
                                ment  en possession de l'archevêclié de Baton  Rouge, qui les a  fait
                                publier.  Ils  vont  de  1707  à  1748. On  a  retrouvé,  en  France,  les
                                registres  de  Beaubassin, de  1707 à  1748 environ. L'archevéché de
                                Quibec  posskde  quelques  registres  de  cette  paroisse  datant  de la
                                fin du XVIIe siècle.
                                     Les registres de Cobequid  auraient  été  brûlés par  les  Anglais.
                                en  1755. Ceux de Pisiguit sont disparus. Quant à ceux  de la Rivière-
                                aux-Canards,  ils  forent  apporiés en  France  par  des  réfugiés.  Mgr
                                Tanguay, l'auteur du Dictionnaire généalogique, les retrouva à Paris
                                en  1867.  Malheureusement.  ils  sont  aujoiird'hui  introuvables.
                                Cependant, l'un  de nos  historiens, l'abbé H.R. Casgrain, a  pu  jadis
                                obtenir des Archives de France une  copie de documents se rappor-
                                tant  à  la  généalogie des familles  acadiennes établies  B Belle-Isle-
                                en-Mer, en  Bretagne. La  plupart  de ces familles étaient originaires
                                de  la  Kivière-aux-Canards.  Ces  personnes  durent  produire,  sous
                                serment, la  filiation de leurs familles. Le gouvernement français a dG
                                avoir recours à ce moyen pour leur accorder un ktat civil authentique,
                                les  documents susceptibles  de  l'établir  ayani  disparu.  Ces artesta-
                                tions  orit  été publiées dans la  revue Le  Canada fraliçais,  en  1889-
                                 1890.
                                     Des  recensements  ont  été  rerius  en  Acadie  en  1671,  1678,
                                 1686, 1714 et  1752. il  est indispensable de les consuli.er si l'on  veut
                                mener  à bien  ses  recherches  acadiennes.  11s  poumon1  compenser,
                                dans  une  certaine  mesure,  l'absence de  registres.  La  plupart  des
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