Page 134 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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L'Acadie, carie de Chiiniplain, 1602.
survivre et i prospérer. En 1607, le roi retira a M. de Monts ses pri-
viléges de faire cornmerce. Tous furent coiitraints de rentrer en
France.
Jean de Pourrincourt ne se résigna pas à cet abandon. Il y
revint, en 1610, accompagné cette fois de ses deux fils, de Claude ei
Charles de la Tour, père et fils, de Louis Hébert, et d'un certain
nombre d'engagés. A partir de ce moment, l'histoire de L'Acadie ne
fut qu'une longue série de luttes et de combats entre la France et
L'Angleterre. Durant un siècle, de 1613 à 1713, la colonie eut à subir
11 attaques armées de la part de ses voisins de la Nouvelle-
Angleterre. Elle changea d'allégeance à plusieurs reprises, avant
d'Eire définitivement cédée à l'Angleterre par le traité d'Utrecht. en
1713.
Entre-temps plusieurs recrues étaient venues s'ajouter au
petit groupe des fondateurs. En 1632, 300 colons, lnés sur le volet,
étaient expédiés en Acadie. Des postes de traites furent établis à
Port-Royal et à l'embouchure de la rivière Saint-Jean, et des sei-
gneuries furent ociroyées. L'une d'elles échut à Charles Menou
d'Aulnay, propriéi:iire, avec sa mkre, d'une seigneurie située au Poi-
tou, dans la région de Loudun. Ce doinajne comprenait les villages
d'Aulnay, d'Angliers, de Martaizé et de La Chaussée. Les patientes
recherches de Geneviève Massignon, auteur d'un livre intitulé
Le Parler français d'Acadie, lui ont permis d'attester qu'une bonne
pûnie des colons arrivés en Acadie enire 1636 et 1650 étaient origi-