Page 6 - index
P. 6

v




                            Deuxi~mement, il faut au début questionner les parents,

                      les grands-parents et même les arrière-grands-parents, lors-
                      que c'est possible.           On tâche de préciser la date et l'endroit
                      de leur mariage et de cette façon on conna,t deux ou grois gé-
                      nérations.       Une généalogie ascendante se construit en allant

                      des mariages d'une         génératio~ a la précédente.               Dans les re-
                      gistres paroissiaux et dans les répertoires de mariages, on
                      signale presque toujours les parents des deux époux qui con-
                      tractent mariage.          C'est ce qui permet de progresser.



                            Troisième obstacle:           les parents des époux ne sont pas
                      signalés dans les registres.               Cela arrive rarement a cause

                      d'un oubli;       cela arrive souvent dans le cas du remariage
                      d'une veuve ou d'un veuf: ordinairement on indique seulement
                      le nom de l'époux ou de l'épouse du premier mariage.                          Un cas
                      typique?      C'est celui de Louis-Joachim Marchand de la troi-
                      sième génération.          Il s'est marié trois fois et eut de                 no~­

                      breux enfants avec chacune de ses femmes.                     Parmi ses fils ma-
                      riés, l'un se nommait Louis et un autre se nommait Joachim.
                      Les recherches ont été pénibles, comme on le dira davantage
                      au début des généalogies des Marchand.



                           Quatri~me obstacle:            il est pécuniaire.           Il est fort dis-
                      pendieux de se procurer les répertoires de mariages nécessai-
                      res aux recherches généalogiques.                 Pourtant Il faut obliga-

                      toirement y recourir. Si on ne les possède pas sur les lieux
                      de   son     travail, on doit se rendre aux Archives Nationales
                      du Québec pour les consultations, soit a Trois-Rivières, soit

                      a Québec, soit a Montréal.


                           Voilà les principaux obstacles observés sur notre route
                      de chercheur en généalogie ascendante à Batiscan.
   1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11