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Deuxi~mement, il faut au début questionner les parents,
les grands-parents et même les arrière-grands-parents, lors-
que c'est possible. On tâche de préciser la date et l'endroit
de leur mariage et de cette façon on conna,t deux ou grois gé-
nérations. Une généalogie ascendante se construit en allant
des mariages d'une génératio~ a la précédente. Dans les re-
gistres paroissiaux et dans les répertoires de mariages, on
signale presque toujours les parents des deux époux qui con-
tractent mariage. C'est ce qui permet de progresser.
Troisième obstacle: les parents des époux ne sont pas
signalés dans les registres. Cela arrive rarement a cause
d'un oubli; cela arrive souvent dans le cas du remariage
d'une veuve ou d'un veuf: ordinairement on indique seulement
le nom de l'époux ou de l'épouse du premier mariage. Un cas
typique? C'est celui de Louis-Joachim Marchand de la troi-
sième génération. Il s'est marié trois fois et eut de no~
breux enfants avec chacune de ses femmes. Parmi ses fils ma-
riés, l'un se nommait Louis et un autre se nommait Joachim.
Les recherches ont été pénibles, comme on le dira davantage
au début des généalogies des Marchand.
Quatri~me obstacle: il est pécuniaire. Il est fort dis-
pendieux de se procurer les répertoires de mariages nécessai-
res aux recherches généalogiques. Pourtant Il faut obliga-
toirement y recourir. Si on ne les possède pas sur les lieux
de son travail, on doit se rendre aux Archives Nationales
du Québec pour les consultations, soit a Trois-Rivières, soit
a Québec, soit a Montréal.
Voilà les principaux obstacles observés sur notre route
de chercheur en généalogie ascendante à Batiscan.