Page 4 - index
P. 4
i i i
grande. A peu pres toutes les gens de Batiscan se sont mon-
trés vivement intéressés au projet, Cette activité généalo-
gique était une façon de rendre plus vivante notre apparte-
nance familiale et paroissiale; elle était un moyen de prépa-
ration efficace 1 notre tricentenaire de 1984. Même les per-
sonnes nouvellement arrivées Chez nous ont eu l'agréable sur-
prise dans leurs recherches de dêcouvrir parmi les ancêtres
quelque personnage ayant défriché et labouré notre sol au
début de la colonie. Pour éveiller la curiosité de quelques-
uns et pour soutenir le courage de certains autres, je donnais
aux chercheurs fatigués mon cas personnel comme exemple. Je
leur disais: "Qui aurait pu imaginer que le curé Foley, d'as-
cendance irlandaise, arrive à 8atiscan depuis peu de temps,
trouverait tous ses premiers ancêtres 1 Batiscan et à Ste-
Anne? Mon père David Foley était le fils de Philias Foley
et de Clorinthe Douville; ma mère Fédéline Dessureault était
la fille d'Hubert Dessureault et d'Alvina Massicotte. Voyez
bien mes sources. Mon ancêtre Donald Foley arriva 1 Ste-Anne-
de-la-Pérade vers 1830 et il s'y maria à Célina Leboeuf; mon
ancêtre Douville vivait déjà à Batiscan en 1677 sous le nom
de Pierre Moran: son pptit-fils Alexis, marié a Batiscan avec
Josephte Massicotte, prit 'e surnom de Douville; mon ancêtre
François Dessureault se maria a Batiscan avec Marie Bouart en
1672 comme nous le dit :,011 contrat de mariage; mon ancêtre
Jacques Massicotte se ~arid b Batiscan avec Catherine Baril
en 1696. Les recherches nüus conduisent a des r~sultats pas-
sablement ·imprévus, n' e5 !;..ce pas?"
Une saine animation a fait bouger beaucoup de monde.
Mais encore? Y a-t-il eu plusieurs abstentions? Quelques
exceptions rares se sont g1issées et n'ont pas présenté leur
gènéalogie ascendante. Cela pour deux raisons. Les uns, A
cause de l'éloignement de leur région d'origine, ne pouvaient
se procurer les instruments capables de les aider dans leurs