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de son futur beau-père qu'il se spécialisa? Celui-ci,
Jean Magnan, figure comme tailleur au recensement de
1681, à la Prairie de la Magdeleine (aujourd 'hui Laprai-
rie). C'est en 1704 qu'il épousa Louise Magnan, fille de
Jean et de Marie Moiti', qui lui donna huit enfant·, dont
quatre fil.
Robert, baptisé au Château-Richer en 1663, ne
semble pas s'être marié, peut-être à cause de son exi -
tence de voyageur, ainsi que l'on désignait les hommes
qui signaient des contrats d' engagement auprès des ba-
rons de la traite de pelleteries. Il décéda à Montréal en
décembre 1711 et deux prêtres du séminaire, les sulpi-
ciens Henri-Antoine Mériel et Maurice Courtois, signè-
rent son acte de sépulture a titre de témoins.
Au registre des malades de l'Hôtel-Dieu de Qué-
bec, à la daie du 30 mars 1693 on trouve un certain
Pierre Giguier, que l'on a soigné pendant deux jours.
LA G'IGUERIE
LES COUDRAIS
L ENC OSE
Peut-être les Giguère aimaient-ils... giguer? C'est en tout cas ce
que suggère ce panneau rOUlier indiquant leur lieu-dit.
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