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devons essentiellement l'existence de Gaulin au Qué-
bec. Au nombre des sept filles, il vaut de mentionner
que Marie, Marie-Madeleine et Marthe épousèrent
trois frères Caron, Ignace, Augustin et Claude, fils de
Robert Caron et de Marguerite Cloutier; 29 enfants
allaient naître de ces unions. Une autre, Marie-Ursule,
devint religieuse à la Congrégation de Notre-Dame.
Quant aux cinq fils, au moins quatre fondèrent des
foyers, ceux de Louis et de Jean-Baptiste assurant prin-
cipalement la perpétuation du patronyme. Louis épousa
Marie-Madeleine Campagna, fille de Charles et de Ma-
rie-Madeleine Blouin, à Saint-François, île d'Orléans,
en 1717. Jean-Baptiste fonda une famille en 1720 à
Saint-Pierre, île d'Orléans également avec Marie-Thé-
rèse Bouchard, fille de Jean et de Madeleine Cloutier.
Les deux couples eurent neuf et cinq enfants, respecti-
vement.
Dans l'église d Saint-Martin-d u-Vieux-Bellême,
une plaque rappelle la mémoire de Marguerite et de
Françoi' Gaulin. Elle ne mentionne pas le frère Pierre,
puisqu'il n'a aucun des endant pour cultiver son souv -
nir. Quant à Marguerite, elle épousa à Québec, en 1654,
le maître charron Jean Crête, originaire de Tourouvre,
et lui donna dix enfants.
Le lecteur sait déjà que la N 12, qui débute tout de
suite à l'ouest de Versailles, conduit au cœur du Perche,
notamment à Mortagne-au-Perche. La D 93~, recti-
ligne, descend franc ud et franchit les fraîches frondai-
sons de la forêt de Bellême. À 16 km depuis Mortagne
se présente Saint-Martin-du-Vieux-Bellême. L'église
vaut une visite. D'origine romane, sa nef est haute avec
fenêtre' à doubles lancettes, et ses stalles, ornées de
chimère , sont du XVIIe siècle.
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