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hélas perdu leur fillette à l'âge d'a peine plus de trois
ans.
C'est au Château-Richer que furent baptisés les
trois enfants suivants. Simon, né dans l'île d'Orléans en
1661, épousa Françoise Létourneau, fille de David et de
Marie Chapelain, à Sainte-Famille de l'île d'Orléans en
1685; ils eurent une fille décédée quelques jours après
sa naissance et un fils, Simon, qu'ils perdirent à l'âge
de 18 ans, alors qu'il étudiait au éminaire de Québec.
Pierre né en 1663, entra à ce même séminaire à l'âge de
12 ans et en fut renvoyé deux ans plus tard pour insuc-
cès dans ses étud ,ce qui ne l'empêcha pas de devenir
maître d'école à Montréal, où il décéda chez les Sulpi-
ciens. Enfin, Marie-Madeleine, née en 1665, fonda une
famille, à l'âge de 22 ans, avec Ignat;e Pépin dit La-
chance: le couple n'eut qu'un seul fils décédé en bas
âge.
Six autres enfants devaient naître au couple Fran-
çois Gaulin/Marie Rocheron, mais un seul allait perpé-
tuer le patronyme. fls ont tous été baptisés à Sainte-Fa-
mille, île d'Orléans. François (1666) décéda à l'â.ge de
21 ans. Survint ensuite Robert (1668), qui allait faire le
bonheur des généalogistes à cau e de sa nombreuse
progéniture, et dont nous reparlerons plus loin. Puis,
deux Marie-Thérèse se succédèrent: la première (1670)
ne consola pas ses parents de tant de deuil, car eUe
~tait déjà sans doute diL parue quand naquit la seconde
(1672), qui devait épouser Martin Baucher a l'âge de 14
ans.
Les deux derniers enfant de la famille furent des
fils: Antoine (1674) qui se fit prêtre, et Joseph (1676),
qui devait épouser Marie Cartier, une union sans po té-
Tité.

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