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Les Gaulin: de la forêt de Bellême
à l'île d'Orléans
En dépit de sa superficie relativement modeste par
rapport aux autres régions de la France, le Perche pos-
sède deux forêts principales, ] une qui porte son nom,
située au nord de la N 12, et l'autre, celle' de Bellême,
que l'on trouve au ,ud de la même route, qui couvre
quelque 2 500 hectares et qui se hisse au rang des cinq
principales de France quant à la valeur de ses chênaie.
La plupart des Gaulin du Québec descendent d'un
ancêtre né dan" un bourg itué à la sortie sud de cette
belle forêt domaniale, et qui porte d'ailleurs l'appella-
tion de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême.
En fait, deux Gaulin, François et PielTe, de freres,
sont partis de cette localité pour s'établir en Nouvelle-
France. Malheureusement, la lignée du second ne s'est
pas perpétuée. Mentionnons tout de 'uite que PieITe, né
en 1627, épousa au Château-RicheT, en 1664, Jacque-
line Lauvergnat, originair d'Orléans. Le couple se fixa
dans l'île d'ûrléan à Sainte-Famille; on l'y retrouve
hors des recensement de 1666 et de l'année suivante.
En 1675, il leur naît un fil, Pierre, qui ne survivra que
quelques jours. Le pere décéda en 1677, sans autre
progéniture.
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