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l'évêché de La Rochelle. Gilles signa un engagement à
La Rochelle le 31 mars 1665 et, l'année suivante, on le
retrouve, de même qu'en 1667, chez Jacques Bernier
dit Jean de Paris, dont il est un domestique, à l'île
d'Orléans. Bernier devait son surnom à son origine
parisienne: il était de la paroisse Saint-Germain-
1)Auxerrois, qui était celle d'Hélène Boullé, l'épouse
de Samuel de Champlain.
Le 7 octobre 1671, Gilles se présentait par-devant
le notaire Romain Becquet pour y passer son contrat de
mariage avec une Parisienne, Anne Pineau de La Vie-
ville, fille de Jean et d'Anne Leclerc, originaire de la
paroisse Saint-Eustache. L'union fut célébrée à Sainte-
Famille. île d'Orléans, huit jours plus tard. Le couple
devait avoir six enfants dont trois fils.
C'est à Sainte-Famille que naquirent les trois pre-
miers, Gilles Gaudreau étant demeuré au service de
Jacques Bernier. En 1674, ce dernier se fixe dans la
seigneurie de Vincelotte, qui avait été concédée le 3
novembre 1672 a Geneviève de Chavigny, veuve du
marchand Charles Amiot. Gilles lui demeura fidèle et,
le 14 octobre 1678, il obtenait une concession de six
arpents de front dans cette seigneurie, devenant ainsi
l'un des pionniers du Cap-Saint-Ignace, en aval de
Montmagny, et c'est à lui que L'Anse à Gilles doit son
appellation, dans le comté de L'lslet. Les trois autres
enfants du couple Gaudreau/Pineau virent le jour au
Cap-Saint-Ignace.
Des trois fils issus de cette union, le benjamin,
Jacques, décéda à l'âge de 14 ans et le deuxième, Mi-
chel à 20 ans. L'aîné, Gilles-Gabriel, épousa à Québec,
le 18 octobre 1700, Élisabeth Domingo, fille d'Étienne
Domingo dit Carabi et de Catherine Madame; le père

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