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DUGUAY
Devenu veuf, Jacques Duguay contracta une se-
conde union, en 1709, avec Anne Baillargeon, veuve de
Jean Polton, mais ce mariage demeura sans postérité. Il
décéda à l'âge de 80 ans et on l'inhuma dans le cime-
tière de l'hôpital des Ursulines, aux Trois-Rivières.
Mais, disions-nous, tous les Duguay ne comptent
pa ce chirurgien comme ancêtre. Après lui arriva en
Nouvelle-France Pierre Duguay dit Lafranchise, fils de
Guillaume et de Marie Baguier ou Bauguet, d'origine
saintongeaise, né à Chérac, une commune de l'actuel
canton de Burie, arrondissement de Saintes (Charente-
Mari time). Le 17 février 1694, à L'Ange-Gardien, il
épousait Angélique Delugré, fille de Jacques et de Ma-
rie Taupier. Huit enfants naquirent de cette union, dont
troi fils décédés en bas âge. Au moins deux des filles
fondèrent des foyers: Geneviève avec André Bergeron
en 1719 et Ursule avec harles Houde en 1721. Pierre
s était tout d'abord établi à Sainte-Famille, île d'Or-
léans; il déménagea par la suite ses pénates à Saint-An-
toine-de-Tilly ou, en 1718, il contracta une deuxième
union, avec Marie-Angélique Hayot, qui lui donna qua-
tre enfants dont deux fils. Le contrat de mariage pré-
voyait ce qu'il adviendrait du lit nuptial advenant le
décès de l'un ou de l'autre des conjoints: «Le dernier
vivant remportera son lit garni ainsi que les linges et
hardes à son usage sans être tenu à l'inventaire». L'an-
cêtre Pierre décéda à Saint-Antoine-de-Tilly en 1740 à
l'âge de 77 ans.
Un autre Duguay, prénonuné Louis-Rémi, séjour-
na quelques année en Nouvelle-France. Fils d'un
conseiller du roi et commissaire extraordinaire des
guerres, il était originaire d'Amiens. À la fin de 1717,
il poursuit une carrière militaire dan la colonie en
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