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DROUIN

les autres figurant aux registres de Sainte-Famille, île
d'Orléans. Six de ces enfants décédèrent en bas âge.
Les neuf autres se marièrent: quatre fils et cinq filles.
Pierre épousa (1704) Louise Létourneau, un fils et
dix filles; Nicolas, Geneviève Perrault (1717), sept en-
fants dont quatre fils; François, Catherine Canac
(1719), sept enfants dont trois fil ; et Joseph, Marie-
Charlotte Aubert (1719), sept enfants dont trois fils
également.
Les filles Marie-Madelein , Jeanne, Élisabeth,
Catherine et Marguerite épousèrent respectivement
Noël Côté, Hippolyte Lehoux, Guillaume Leduc, Jac-
ques Létourneau et Charles As elin.
Robert Drouin ne fut pas très heureux au cours des
années qui suivirent son second mariage. L fait de ne
pas se fixer a demeure sur sa concession se traduisit par
une certaine instabilité. Sa deuxième femme intervint
auprès des Jésuites en sa faveur et ils lui accordèrent
une concession au Cap-de-la-Madeleine. JI revint vite
dans les environs de Québec où les pères l'employèrent
sur leur ferme, près de Beauport, puis lui concédèrent
une terre dans leur seigneurie de Notre-Dame-des-
Anges. Mais c'est au Château-Richer qu'il devait fina-
lement revenir se fixer. Son épouse, qui tenait tellement
à vivre près de Québec, l'y suivit, comme en témoi-
gnent les recensement de 1666 et de 1667. En cette
dernière année, il n'a que dix arpents en valeur et pos-
sède tout de même six têtes de bétail. Sans doute a-t-il
définitivement jeté l'ancre. On l'y retrouve au recense-
ment de 1681. Cette fois, il cultive 20 arpents et sa
femme est toujours à ses côtés.
Mai. il jettera bientôt sa dernière ancre: il y décé-
dera quatre ans plus tard. Sa veuve lui survivra 12 ans:
elle était de 26 ans a benjamine.

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