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GAGNÉ
premier enfant de cette union, Louis, baptisé à Notre-
Dame-de-Vair en 1639, semble être décédé en France.
C'est ensuite une fille qui vit le jour, à Igé, en janvier
1642, et la famille partit pour Québec au cours des mois
suivants, car c'est là que naîtra Marie, en septelllbrc
1644.
Le couple s'enrichit ensuite de cinq f11s qui st':
marièrent tous: Piene avec Louise Faure dite Planché't
en 1668 (8 enfants); Olivier avec Élisabeth Pépin dite
Lachance en 1679 (9 enfants); Louis avec Marie Ga-
gnon en 1678 (6 enfants); Ignace avec Barbe Dodier en
1680 (3 enfants), puis avec Louise Tremblay en 168<.) (7
enfants); et Joachim avec Louise Marcoux en 1682 (3
enfants). Au nombre des trois douzaines d'enfants nés
de ces cinq unions, il y eut une bonne vingtaine de fils,
dont une quinzaine fondèrent a leur tour des foyers. Ne
nous étonnons donc pas que le pionnier Louis Gasnier
ait autant de descendants de nos jours!
Ses filles ne déméritèrent pas: Louise, née à 19é en
]642, et Anne, née à Québec en 1653, épousèrent res-
pectivement Claude Bouchard et François Lacroix:
elles eurent respectivement 12 et Il enfants.
En 1650, Louis Gasnier a définitivement choisi de
se fixer à demeure, car Olivier Letardif, qui est cosei-
gneur de Beaupré, lui concède une terre ayant cinq
arpents de front sur le Saint-Laurent. 11 ne manque pas
d'expérience pour l'exploiter: depuis 1646, il assure la
mise en valeur d'une grande ferme au cap Tourmente.
Malheureusement, il ne devait vivre qu'une di-
zaine d'années sur son bien. On ne connaît pas la date
de son décès, car les lroquois le capturèrent en même
temps que Louis Ouimont, dont nous évoquons la figu-
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