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SIMARD

surtout ~l sa dynamique Association culturelle Amitié
France-Québec-Charentes. Angoulême a ses rues du
Canada, du Québec et de Montréal, mais aussi sa rue
Lombrette et son allée Noël-Simard, qui évoquent res-
pectivement le souvenir de Pierre Simard dit Lombrette
et de son fils, Noël, que l'on retrouve sur le monument
de Baie-Saint-Paul. Tout naturellement, Angoulême
s'est jumelée à notre Chicoutimi et a ajouté à sa topo-
nymie une rue de ce nom!
Ce n'est pourtant pas d'Angoulême que nous est
venu le pionnier Pierre Simard dit Lombrette, mais
presque. Lui et son fil, Noël, étaient originaires du
bourg de Puymoyen; c'est aujourd'hui une petite com-
mune de quelque 500 habitants; elle est située à seule-
ment :S km au sud du centre-ville d'Angoulême, sur la
D 104.
Mai Pierre Simard fut citoyen d'Angoulême:
c'est là qu'il signa un premier contrat de mariage avec
Catherine Boudier en 1631. Quatre an.s plus tard, c'est
encore à Angoulème qu'il en parapha un second, avec
Suzanne Durand, qui sera la mère de Noël. Mais cette
union ne dura pas. En 1657, le père et le fils s'embar-
quent pour la Nouvelle-France. Suzanne ne les suivra
pas, et elle se retrouve si seule, à Angoulême, que
lorsqu'elle y dkte son testament, neuf ans plus tard,
elle se déclare veuve, bien que son mari vive toujours:
en 16Hl, il habite chez son fils, à Beaupré, et c'est là
que les recenseurs le trouvent.
C'est donc à Puymoyen que Noël vit le jour vers
1636. Il abordait la vingtaine lorsqu'il passa en Nou-
velle-France. Le père et le fils se fixèrent sur la côte de
Beaupré et le 22 novembre 1661, celui-ci épousait M 3-
deleine Racine, fille d'Étienne et de M~,f!u~riteMartin,

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