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Seuls deux des fils, Michel-Sidrac et François (le
deuxième), assurèrent la pérennité du patronyme: cha-
cun eut cinq fils.
Des six filles du couple Marie/Gouard, quatre
contractèrent des unions: Marie-Catherine avec Jérôme
Longtin (1684), dix enfants; Angélique-Marie avec
René Dupuis (1694), un des pionniers de Laprairie, 12
enfants; Marie avec François Brossard (1700), dix en-
fants; Antoinette avec Jean Jeanne (1713), cinq enfants;
Marie-Anne décéda deux jours après sa naissance et
Marguerite, à l'âge de 17 ans.
Le couple Marie/Gouard fut l'une des familles
pionnières de Ville-Marie. Nous avons signalé plu.
haut que Louis Marie dit Sainte-Marie fut commerçant.
En l6g4, il obtenait des seigneurs un emplacement de
20 pieds sur 20, ayant front sur la place Royale et tenant
par le côté à la rue de la Capitale. L'année suivante, lui
et son gendre, Jérôme Longtin, se voyaient concéder un
autre lot de mêmes dimensions, entre les rues des Ou-
taouais et ChagouaDÙgon. Or, les rues de la Capitale et
Chagouamigon xistent toujours; celIe-ci est en fait une
ruelle qui va de la rue Saint-Paul à celle de la Com-
mune.
L'Association des Sainte-Marie d'Amérique ne
s'est pas contentée d'ériger une plaque à l'ancêtre
Louis à Montréal, rue de la Capitale: le 14 septembre
1991, en présence de 48 descendants (dont Il venus des
États-Unis), elle en dévoilait une seconde, cette fois
dans l'église Saint-Symphorien, à Tours, où il a reçu lr
baptême.