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SIMARD

donc petite-fille du pilote royal Abraham Martin, dont
d'hi toriques plaines, à Québec, portent le pr~nom.
Pour bien installer Noël, le père, lors du contrat de
mariage passé le 13 du même mois par-devant le notaire
Guillaume Audouart, faisait don à son fils de sa teITe,
avec maison et grange, se réservant l'usufruit de la
moitié sa vie durant.
En 1666, les recenseurs notent la pré ence du cou-
ple sur la côte de Beaupré. Les deux premiers fils,
Pierre et Noël; ont vu le jour. L'année suivante, les
préposés au relevé démographique mentionnent que
Pierre, le père, âgé de 64 ans, habite chez son fils, qui a
maintenant une fillette de huit moi, Marie-Madeleine.
Le couple a ]3 arpents en valeur et 4 bêtes à cornes.
À la toute fin de 1680 ou au début de l'année
suivante, Noël quitte la côte de Beaupré, où il est pour-
tant à la tête d'une exploitation prospère: 30 arpents ell
valeur et 20 bêtes à cornes. Le couple a maintenant neuf
enfant . Chose curieuse, la plus jeune, Rosalie, née le
14 novembre 1680 et dont la présence est notée en 1681
sur la côte de Beaupré, ne sera baptisée que le 2 mai de
cette dernière année à la Baie Saint-Paul, où la famille
s'e t maintenant établie, et où elle aura cinq autres
enfants. Ce qui est remarquable, c'est que Noël et Ma-
deleine n'ont perdu aucun de leurs ]4 enfants en bas
âge, à une époque où la. mortalité infantile fauchait tant
de jeune. vies. Tous, sans exception, allaient d'ailleurs
fonder des foyers, et ceux-ci devaient contribuer de
façon fort généreuse au peuplement de la Nouvelle-
France. Qu'on en juge.
Examinons tout d'abord la progéniture des huit
fils. Pierre épou a Claire Dodier en ]690: Il:' enfants;
Noël, Anne Dodier, sœur de la précédente, en 1689:

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