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PELLETIER
d'abord Jean, qui devait épouser une Percheronne, Ma-
rie-Geneviève Manovely de Réville, et dont un fils,
François, fonda à son tour une famille en 1665 avec
Geneviève Letendre, fille de Pierre et de Charlotte Mo·
rin, à Sorel; hélas, François devait périr aux mains des
Iroquois, à Sorel, en 1692. Le deuxième fils de Nicolas,
prénommé François, épousa à Tadoussac, en 16bO, une
Amérindienne dont on ne connaît que le prénom reçu au
baptême, Dorothée. Il était allé hiverner a Tadoussac
avec le père Albanel, mi~sionnairejésuite, et c'est ce-
lui-ci qui bénit l'union, '.ce qui fit beaucoup de bruit»
rapporte le Journal des Jésuites, car il n'y avait eu ni
publication de bans ni approbation de la part des pa-
rents, du gouvL,rneur ou de l'évêque!
Si l'on s'en était inquiété en pensant aux enfants
4ui naîtraient, ce fut peine perdue, car Dorothée ne
survécut qu'à peine plus d'un an à son mariage et elle
n'avait pas eu de postérité. Cinq mois après être devenu
veuf, François Pelletier, qui était dit Antaya, contracta
une deuxième union, avec Marguerite-Madeleine Mo-
risseau, d'origine Picarde. Cette dernière devait lui
donner six filles et quatre fils, dont trois fondèrent des
foyers: François-Xavier avec Madeleine Thunay
(1690), Michel avec Françoise Meneux (1697) et Jean-
Baptiste avec Mar[!uerite Rousseau (1703).
À Québec et dans la région, le couple Pelletier/de
Vouzy n'eut tout d'abord que des filles: cinq d'affilée.
Toutes se marièrent: Marie à Nicolas Goupil (1650),
Louise à Jean Hayot (1653), Françoise à Jean Bériau
(1654) Jeanne à Noël Jérémie, sieur de La Montagne
(1659) et Geneviève à Vincent Verdon (1663).
Le dernier enfant du couple, un fils, Nicolas, a
retenu l'attention des généalogistes intéressés à l'in50-
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