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Les Pelletier donnèrent même un
                saint homme à la Nouvelle-France!








                   Le chapitre précédent évoquait la souche perche-
               ronne des Pelletier, mais, soulignions-nous, les Québé-
               cois de ce nom ont aussi d'autres origines. Nous ne
               voulions pas les négliger. Des Pelletier, disions-nous, il
               nous en est venu non seulement du Perche, mais aUSSI
               de la Beauce, de l'Aunis, de la Normandie et du Poitou.
               Ne nous étonnon pas de ce que le patronyme fût aussi
               repandu: il provenait d'un métier, celui de l'apprêt et du
               commerce des fourrures, un métier fort respecté si l'on
               songe que la traÎ te des pelleteries a Ion gtemps été le fer
               de lance de l'économie de la Nouvelle-France. Il était
               donc tout naturel que l'organe de l'Association des
               familles Pelletier s'intitulât: La Pelleterie!
                   Le plus prolifique de ces Pelletier fut sans doute
               Nicolas, originaire de Gallardon, qui, vers 1632, épou-
               sa dans ce même bourg une concitoyenne, Jeanne de
               Vouzy. C'est dans l'arrondiss~mc.ntde Chartres, canton
              Je Maintenon, qu'est située cette commune de Gallar-
              don. Celle-ci ne constitué' pas un attrait touristique spé-
              cifique, mais les Québécois ne sauraient lui étre inLliffé-
              rents. On sait que Claude de Bullion, le grand argentier
              royal, qui créa les premiers louis d'or etdont l'opulente
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