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tvUGNAUX

Zacharie et de Saint Dupont, un autre couple de pion-
niers dont nous avon déjà évoqué ]a mémoire.
Malheureusement, le pionnier et son épouse
connurent une vie jalonnée d'épreuves. Ils perdirent
une fille, Françoise, dans l'incendi de leur maison en
1661. Quatre de 1 urs fil, Nicolas, Jean-Baptiste,
Louis et Charles, n leur donnerent pas de petits-en-
fants, soit qu'ils décédèrent en bas âge ou trop jeunes
pour prendre femme. L'autre fils, prénommé Jean-Au-
bin, épousa, en 1679, Anne Dugas; ce couple, qui devait
compter six enfants, alla se fixer en Acadie. D'ailleurs,
les Mignaux de Beaubassin devaient vivre les affres de
la déportation et le drame des familles brutalement
divisées, dont certaines parvinrent à se ressouder, ce
qui fut notamment leur. cas.
Si les pionnier eurent la douleur de perdre au
moins une fille, Marie-Charlotte, et peut-être une
deuxième qui avait reçu le même prénom, cinq autres
s unirent pour la vie. Thérèse avec Nicolas Lebel, veuf
de Marie Drouin, en 1665: deux fils et une fille; Sainte
avec Jean Grondin en 1669: Il enfants dont au moins
quatre fils et autant de filles se marièrent à leur tour;
Marie-Madeleine avec Noël Pelletier en 1674: huit en-
fants dont <.:Lnq fils fondèrent de foyers; Jeann , en
1679, avec Antoine Gaboury, qui 'était sans doute
amendé puisqu'il était de retour en Nouvelle-France
dix ans après en avoir été exilé pour une période de 20
à la suite d'une affaire de viol: huit enfants dont deux
fils, troi des six filles contractant à leur tour des al-
liances; enfin, Marie avec Jean Dionne en 1694: huit
enfants dont trois fils et deux filles qui se marièrent
également.
Mais les Mignault d'Amérique n'ont pa qu'une
seule et même souche. Mentionnons deux autres pion-

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