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LARUE
Situons tout de suite cette dernière commune par
rapport à celles de Caen et de Falaise, que connaissent
bien les QuébécoL qui ont visité les champs de bataille
de la Normandie. Depuis Caen, la N 158 conduit à
Falaise en 34 km. De là, la D SIl mène à Fourneaux-le-
VaI (7 km), où elle passe du département du Calvados à
celui de l'Orne pour devenir la D 21. Celle-ci franchit
aussitôt la rivière Orne pour atteindre La Forêt-Auvray
CI 0,50 km). Ici débute la D 229 qui débouche sur Bréel
(4 km), sur les bords de la Rouvre.
Le couple Larue/Pain eut six enfants, le premier
baptisé à Québec et les autres à Sillery. Seul le premier
des trois fils Jean-Baptiste, assurera la pérennité du
patronyme. Pierre, le deuxième, semble être décédé
célibataire. Le suivant, François-Xavier, épou~a Gene-
viève Normand, veuve de François Trefflé, en 1704,
mais n'eut pas de postérité; pourtant, Geneviève avait
donné six enfants à son premier mari.
Les sœurs Larue fondèrent des foyers: Marie-Ge-
neviève en 1684 avec Henri Chatel (5 enfants), Cathe-
rine en 1691 avec Antoine Samson (8 enfants) et Marie-
Madeleine en 1694 avec François Levasseur (sans
postérité), puis, en 1712, avec Michel Moreau (3 en-
fants).
Lors du recensement de 1666, on trouve le pion-
nier établi à Sillery. Prénommé Jean-Baptiste, on le
qualifie d'habitant, ainsi que l'on désigne les colons
installé sur un bien. Il est âgé de 30 ans et double ainsi
l'âge de sa femme. Le fils aîné, Jean-Baptiste, n'a pas
encore deux ans. L'année suivante, la petite famille
s'est accrue de deux enfants, Marie-Genevieve et
Pierre; elle cultive 12 arpents et possède trois bêtes à
cornes. Un domestique, Antoine Devaux, la seconde.
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