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Les Lévesque n'ont pas trahi
le précepte évangélique
À l'instar de beaucoup d'autres familles du Qué-
bec, les Lévesque ont plus d'une souche. Leur ascen-
dance est soit angevine, soit normande, soit sainton-
gealse.
Le premier du nom qui ait contracté mariage en
Nouvelle-France se prénommait Pierre et était le fils de
GiUes et de Mathurine Thibault. Il avait vu le jour en
Anjou, plus exactement à Doué-la-Fontaine; c'est de
nos jours un chef-lieu situé dans l'arrondissement de
Saumur, et qui compte quelque 4 000 habitants. La ville
de Saumur est bien connue au point de vue touristique
à. cause de la masse imposante de son château couronné
de mâchicoulis; depuis Tours, la N 152, qui suit la rive
droite de la Loire, passe par Langeais et, en 63 km,
croise la N 138 que prolonge, sur la gauche, un pont
jeté sur le fleuve et qui débouche sur Saumur. De là, la
N 160 conduit à Doué-la-Fontaine en 17 km.
En 1677, Pierre Lévesque épousait Marie Croiset,
veuve du soldat Jean Laquerre dit Rencontre, arrivé
avec le régiment de Carignan, et qui s'était fixé à La
Pérade. Le couple devait avoir quatre enfants, dont trois
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