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LAPORTE
Ce «Saint-Georges» était sans doute Jacques La-
porte, originaire de Nocé, au Perche. Nous ne savons
pas quand il a traversé l'Atlantique. En tout ca , il ne
faisai t pas partie de la recrue de 1653, qui devait sauver
Ville-Marie, et il n'aurait eu que 14 an en] 641, lors du
départ des pionnier qui firent voile sous l'autorité de
Paul de Chomedey, qui avait reçu de la Société Notre-
Dame de Montréal le mandat de construire un fort dans
l'île de Mon tréal.
Jacques Laporte avait été baptisé à Nocé le 5 mars
1627, fils d'un hôtelier et boulanger également prénom-
mé Jacques et de Marie Hamelin, qui s'étaient mari /sie
7 juin précédent. Dans l'église de Nocé, d'ailleurs une
inscription rappelle sa mémoire; ce fut la premiere pla-
que apposée (le 10 maIS 1963) dans les églises du
Perche sous l'égide de l'Association Perche-Canada.
Depuis Mortagne-au-Perche, la D 938, rectiligne,
conduit, franc sud, jusqu'à BelJême (17 km). Elle y
croise la D 955. Empruntons-la sur la gauche, d.irection
Nogent-le-Rotrou. À 9,50 km de Bellême se présente la
D 9 qui, direction nord, franchit Nocé. On peut aus i
atteindre cette commune directement depuis Bellême
par la D 203.
Nocé vaut davantage qu'un regard distrait. Son
église date de la fin du Moyen Age. Son abside est
romane. Sa tour, de plan carré, est cantonnée de puL-
sants contreforts d'angle. Sur la façade de cette tour et
sur les contreforts, des niches à décor flamboyant abri-
tent des statues. Et a 2 km, sur la 0 9, on peut admirer
le manoir Courboyer, l'un des plus beaux du Perche:
deux étages avec fenêtres à meneaux, de part et d'autre
d'une tour octogonale.
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