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LAPORTE

sault (8 enfants), et Pierre en 1703 avec Marie-Anne
Han (11 enfants). Deux seulement d s quatre filles fon-
dèrent de. foyers: Catherine en 1675 avec Philibert
Couillaud et Suzanne en 1695 avec Pierre Ménard.
Jacques Laporte était sans doute boulanger comme
son père. Aux recen ement de 1666 et de 1667, il
habite Montréal et ne semble pas s'y livrer à la culture
car on ne rapporte pas qu'il pos ède des arpent en
valeur. Lors de celui de 1681, c'est à Boucherville qu'il
exerce son métier. C'est là d'ailleurs que, l'année sui-
vante, naîtra Jeanne, la dernière enfant de la famille.
L'ancêtre décédera à ontrecceur en 1702.
D'autres porteur de ce patronyme vinrent en Nou-
velle-France, mais ils contribuèrent fort peu à le répan-
dre. Le plus prestigieux fut sans doute Louis de La-
porte, sieur de Louvigny, arrivé en 1683. L'année
suivante, il épousait Marie Nolan, fille de Pierre et de
Catherine Houart. Sa carrière militaire fut si intense et
on lui confia tant de missions et d'expédition, qu'on
peut se demander comment sa femme put lui présenter
Jix enfant! On le trouve tout d'abord à la baie d'Hud-
son, pui: à Michillimakinac et au fort Frontenac où il
occupera le poste de commandant, ensuite chez le
Renards, au sud des Grands Lacs, qu'il doit neutraliser.
En 1720, le voilà responsable de tous les poste, de
l'Ouest, qu'il devra visiter à tous les deux ans. D
passage en France on lui donne le commandement des
Trois-Rivières, mais il n'occupera pas ce poste: il périt
lors du naufrage du Chameau, au large de l'île du
Cap-Breton, en 1725. Son épou e et quatre enfants lui
survécurent, les six autres étant décédés en bas âge. Un
fils, François, devait embrasser la carrière militaire,
mais peut-être est-il repassé en France, car on ne retrace
pas son mariage dans nos regi tre . Deux de s s trois

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