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Jacquc>s Laportc> dit Saint-Georges,
                  l'un des premiers Montréalistes








                  «À peine osait-on paraître a sa porte pour y aller
              chc.rcher de quoi vivre», écrit DoIlier de Casson dans
             son Histoire du Montréal. Cette phrase illustre bien à
             quel point le péril iroquois menaçait Ville-Marie. Or, au
             nombre des pionniers qui persévéraient dans ce poste si
             éloigné de Québec figurait Jacques Laporte dit Saint-
             Georges.
                  Mais un tel péril ne suffisai t pas à affadir r attrait
             que la faune exerçait sur les Montréalistes. En 1664,
             donc, deux partis de chasseurs qui ont quitté le fort pour
             faire le coup de feu se retrouvent sur des îles situées
             quelque peu en aval. L'expédition a été si fructueuse
             qu'ils envoient en avant d'eux vers l'habitation un ca-
             not «chargé de viande». Mais voilà, les avironneurs ne
             peuvent remonter le courant Sainte-Marie: il faut abso-
             lument longer la rive. C'est là que des Iroquois atten-
             dent l'embarcation: ils tuent ou blessent trois ou quatre
             hommes et l'un des assaillants, voulant s'emparer du
             canot, est jeté «roide mort» d'un coup de fusil Car "M.
             Debelêtre (Picoté de Belestre), Saint Georges et autres
             Français» sont accu urus pour assister leurs amjs.


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