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ARRET  DU  ROI  POUR  LA  RETENUE  DES  QUATRE
                                     DENIERS  POUR LIVRE APPLICABLES  AUX  INVALIDES
                                       DE LA MARINE, DU MOIS DE MAI  1709  (Ertr-if)
                                        Edits et Ordonnances royour--Vol.  I-(page  313)

                                       LOCIS pal. la grbce II<!  Dieu. roi de lirance ct. de NB-
                                   varie, h tous [irCsentsiit iveniil ssliit.

                                       Nous :iroiis  toujours ilil  attriitiou  5 soulager les oiti-
                                   cicis et soldats de nos troiipes qui sont c.stropids, ou  qui,
                                   ayant vieilli dans In  ücr\.icrs, nc sont pliis capnhles de nous
                                   en  rendr~; ds.11~ cette vue;  nolis avons  par  &dit du  inois
                                   d'Avril,  triil  six  cciit  soixante-quatorze,  fondé  llHdpilal
                                   Houal des 7?1ilriil/es en notrc hoiine ville de Paris; iiiais com-
                                   me cc1 azilc n'est destiné quc pour nos troupes de terre, et
                                   quc les officiers, iiiatelots et  soIdats  de  la marine  et des
                                   gali;res, qui contribuent de même S la défense dc l'état, à  la
                                   gloire et aii hien  de la nation. ne  rriéiitcnt  pas moins nos
                                   soins et notre attention, i!  noua paraîtraisonnable  d'assu-
                                   rer des rdcompciises  A  ccux  qui s'en rendraient dignes par
                                   des services distingués et des actions dc valeur cn lpur don-
                                   nant dcs pensions ou unc demi-solde,  lorsque leurs blessu-
                                   res  ou  la  vieillesse  les  rendront  iiicnpahles de continuer
                                   leurs services, mêrne aux ouvriers qiii auront vieilli en tra-
                                   vaillant dans nos arsenauxl ou qui y aiiront ét4 estropiés,
                                   afin qu'ils jouisscnt tous des fruits de leurs travaux et pas-
                                   sent le restc de leurs jours  en  tranquilit8.  Ces  soins et
                                   cette  pr8voyance  inous  paraîtraient  imparfaits,  si  nous
                                   n'ét~ndions ces récompenses jusqu'aux  officiers, niatelots
                                   et soldnts qui auront et8 e~tropiés au srrviee  des n6gocians
                                   et  armateurs  de  notre  royaume,  pour  assurer  un  fonds
                                   suffiswnt il cct effet; nueun moyen nc noils a paru plus na-
                                   turel  et plus aisé que celui de rct,enii qun,tre deniers pour
                                   livre sur toutcs les peiisions,  gages et appointemens  que
                                   nous doniions 8.u~ officirrs de guerre et  aux  éqiiipages  de
                                   la iiiariue et des ga!8rcs,  en réduisant B ces quatre deniers
                                   les six deniers pour livre qu'on retenait sur  le^ dits officiers;
                                   cn  étendant cette rctcniie de quatre deiiicrs pour livre sur
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