Page 214 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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214 LETTRES DU DIAEQUIS DE ÙIONTCALJI
de plus ; le génilral, l'intendant et Cadet l'ont approuvé.
Le cuuirier est parti à onze heures du soir pour pré-
veuir Dumas ; Belot et son lieutenant parteiit au point
du jour en poste. Mercier n'a pas troiivé l'amiid à sou
bord, qui iltoit aller conférer avec M. Wolfe. Un
officier de marine lui a dit d'un ton ironique : " Vrai-
semblablement, M. Wolfe n'a eii qu'intention de bien
reconnoftre vos retranchements ". Un capitaine d'une
frdgate écl~ouée, a dit : " M. Wolfe est un très brave
homme, mais il n'est pas geuhral ". Un troisième :
" Vos sauvages sont bien effrayants et vous en avez
iin gaud nombre ". C'est le récit de M. Mercier.
On n'enverra chercher le convoi de vivres qu'aprbs
demain, 4.
CXLI
J'ai requ hier a11 soii, mon cher chevalier, votre
billet. Nous n'avons rien de nouveaii de l'ennemi, ni ce
matin. Il faudroit, moi1 cher chevalier, que voiis fissiez
passer un billet et faire bath à l'ordre pour dire à tous
vos Canadieiis, voloiltaires, etc ..., que l'ou rapporte les
pelles, pioches, haches, des vaisseaux anglois, et qii'on
les paiera comptant siir un pied afisez avantageux pur
que les Canadiens int61ess8s soient excites 6 les rap-
porter. Je crois qu'il faut aussi, s'il est possible, faire