Page 12 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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hl. Doreil, inon clier chevalier, vous reii~irii. compte
des nrrangeruonte :que j'iii pris et que je propose i
M. I'iiiteiidant, pour vous et pour hl. de Eourlanvaque.
Ils sont diffhrents de ceux du bnron de Dieskau. Ils
peuvent être nioins avaiitageiia, niais je les crois plus
honnêtes.
La Barre partira toujours, pa.r eau, veiiilrecli ou samedi,
et vous leur ordonnerez que l'on disperse les officiers et
sergents de fagon qu'il y en ait daiis chaque bateau.
Dans les bateaux où il ne pourra y avoii. un sergent, il
faut qu'il y ait au moins un caporal, chef d'ordinaire,
qui sera chnrgh, ainsi que les sergents dans tous les
hateaux où ils seront, de la disttibution journalière des
vivres. C'est leur affaire (le les compasïer pour le
nombre de jours pour lesquels on les leur aura donnes,
de prendre giiide que l'on ii'y touche que par leiir ordre,
les fairc couvrir en cas de pluie pour enipecher qiiila
ne se gâtent. Il y anla. iine tente, avec les outils et
ustensiles nicessaires de cuisine, par bateau. 011 coni-.
mettra des soid~ts pour avoir ~oin de ces choses, pour
déhrqiier et embarquer ; et, s'il y avoit quelqu'un de
ceux qui auront 4th coiurnis qui ne s'y prêat pas, ou
laisskt prendre quelqiie chose, le chef d'ordinaire
di1 bateau cn rendra compte au chef dc division, qiii
les fera punir, et payer les effets qu'ils auroiit perdus.
Il y aura un soldat de garde par bateau, compris un