Page 10 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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10 IiGïTL7ES DU hlbEQU[R DE MONTCALM
&I. de Bourlamaque voiis fera part du peu de con-
naissance que je lui ai donn8, sur le pays et ceux qui
l'liahitent,, et s'il étoit pnrti, sans voiis attendre, 3.1 de
Senezergues y suppl&eroit, et encore mieiin, M. Doreil.,
que vous aurez dans peii de jours. J'ai cri1 convenable
de l'attendre, pour faire faire aux troupes les distrihu-
tions.
Vous avez toute autorite yinir la discipline iiit0rieure,
siir nos troupes ; vous n'avez rien voir sur celles de
la colonie, pas nieme siir les recrues arriviies, qiii sont
censees leur appartenir en entier jusqu'à ce qu'ils nous
aient doiiné notre lot.
Les troupes sont sous l'entière autorité de l'état-
major, cornrue dans les ganiisons de Franee. J'ai don114
le mot comme officier ghnéral employ4. Quant à vous,
mon cher chevalier, comme brigadier employé, pour
l'ordinairr dii 25 juin 1760, vous ne devez lias le donner ;
il ne voiis est dû que la sentinelle, et les postes doivent
se mettre en liaie sans aimes, service des lilaces.
Qiielqiie emprensemeiit qiie voiis ayez de voir hl. le
mnrtlnis de Vaudreuil, je vous prie de restrr ici jusqii'h
ce que j'aie l'honneur de vous faire part de ses inten-
tions. Il est nécessaire qii'il reste un oficier supérieur
avec nos batailions jusqu'i ce qu'on les ddhlat-e. Cela
vou~ donnera le temps de vous reposer et de vuiis
arranger.
A l'égard de M. Iles Gonibleu, je le prie de se reudre,
le plus tôt qu'il sera possible, A Montréal, et s'il se peiit,
au hout de ringt-quatre heures de reljos. M. l'intendiriit,
lui en procurera les moyens.