Page 15 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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J'espbre;  comine  vous,  qiie  le  sdjoiir  dans  un  bon
                                      clinint, ct le  uoiii dans de  bons liôpitaiix, rktnbliroiit  vite
                                      nos  solda,ts.  Je ciniinois  assez le chevalier  de  Bernctz,
                                      pour siivoir riiie  votre lirésoiice, bonne partoiit, lie  ~eroit
                                      pas  absolii~iirrit iiécessa,ire;  iiiais  le  g4rii:ral  le  veut.
                                      ll'ailleuis, vous aurez par lb, le temps (le roiis retouriier,
                                      et  voici  ~iioii avis,  siir  lciluel  vo~is ri~i~oiiner~i: avec
                                      1 Uoei  Vous ferez bicu de faire partir  plus tBt  qiie
                                      plus  tnrcl, par  e:iii,  ceux  de vos  geiia dont  vous  niirez
                                      liesoiri en camliagncl et laisser le reste à Qriebec.  Mais
                                      au contraire, je  faiv Lout  venir ici, hi~rs la iiioitii- da  iiin.
                                      hatterie  dc  cuibiiie,  palce  qiie  je  pr6vois  que  jc  semi
                                      obligé  d'ilrc  A  Mnutrdal,  sauf  .i  aller  A  Qiiubec, si le
                                      marquis dc Vauilrciiil y  VA, et voiis serez obligé d'&se  a
                                      Qiidbec, ou, si je  vais  k  Québec, vous serez obligé d'être
                                      ici, ctgo, lais8ez la pliin grande partie dc  vos nfiires,  si
                                      vous le jiigez  A  liropo~ à  Qokbec, moyeniiaiit qiioi, nous
                                      noiis niilerons  niutuellemeut.  Pour ici, il ne vous faut
                                      aucune inaiso~i ; 1f. lc inaiquia  de Vaiidreiiil eii a  uiic
                                      lioniic,  jusq11'8 CC  qiie vol18  alliez  lin  canip;  et  rnoi,
                                      qui  n'en  ni  point  eiicore,  je  ponrrai  vous  donner  uii
                                      niorceau.  M.  Doreil,  h  qui  je.  voiid  renvoie  POU~ les
                                      iioiivelles, viuiis aidera  d'avis, et I'intcndaiit,, de  mo'jrii.
                                        Tc  vous  prie  (le  dirc  h  M. do llellecombe  qiie  les
                                      svariwnieiits  lie  sont piis  ai~i(s daus  uii  ~I~XB il lie
                                                                              (iii
                                      vaqiie d as  d'emploi, et  oii  toiis  les  regiinents  oiit  des
                                     siijek.  On y  songera cependant  dans  l'occnsioii.  Vous
                                     serez trés  coiitent  de  IZI, le miirq~iis de  Vnudreuil;  je
                                     i'oi  prkreiiu  siir votre coiiipie,  coriiine je  le  dcvois.  Uc
                                     vos provisions, je  ferai p:tsser  ici  tiiute  l'enu-de-vie,  vi
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