Page 14 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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14 LEI'TRÜS DU hlARQClS DE MONTCALM
se pourra, cornme il marche par terre, il n'y a. rien B
lui prescrire que ln discipline a,ccoutum8e. Si hl. Doreil,
n'dtoit pas porteur de ina lettre, je voiis écrirois des
voliinies ; mais il suppléera A tout, et je ri'aipas besoiii
de lui recommander de parler au chevalier de Lévis,
avec v4rit.d et confiance. Mes coniplirnents à II. de
Pontbrune. Envoyez, ail plus tbt, M. Iles Coinbles, et
par terre ; nous en sonimes pressé^. DI. l'intendant y
poiirvoira et donnerai ses ordres polir son voyage, article
qui doit être sur le coiiipte du Roi, et le seul qu'lin
homme comnie vous doive preiidre.
A~TOGRAPHE. -Ne doiitez pas de Na tendre amitic,
moi1 cher clievalier.
(Pas sigii&r.)
[Autographe]
A Xoiitréal, le 3 juin 1756.
J'Qtois en peine de votre santé, mon cher chevalier,
et je n'ai pas moins d'inipatieiice de voiis voir que voii.;,
mais If. le mairiiiis de Vnudreiiil d6sire qiie voiis lie
partiez qu'aprks avoir inis en mouvement la premiére
division de Royal-Houssillon, pour venir à votre aise,
et Gest vous i~ndre service. iloreil vous le dira. D'ail-
leurs la chose ne presse pus ; et, presskt-elle, nous ne
pouvons aller plus vite. Tout est lent, et h Versailles
on ne suit, ni on ne suura rien de ce que vous souiez
ais4ment et vite.