Page 116 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Coiitrecaur et de Monrepos. Je ne vois pas ceperi-
dant qu'on se presse.
Dés les premiers joiira de carême nous allons faire
triivailler aux réiiaiations des quatre bataill<iiis, poiii
pouvoir faire mouveiiient s'il le faIloit ?i la preiiiihre
navigation ; de mêiiie poiir les quati,e vôtres.
Dites B M. de Vaiidrriiil qne n'ayant rieil de paiti-
culier à lui Qorire, je vous ai pi.it: de liii accuser la rdcep-
tion de 1.1 lettre ilii'il m'a fait l'lionneur de m'écrire le 5,
et l'assurer, aiusi que M'"" de Vaudreuil, de mon
respect.
Mouitiiir l'iiitendaiit, que je riens de voir, approuve
ma décision et tcrit en cons6quence M. de &lonrepos.
Levasseur psrt diruanche en droitiire pour Saint-Jeûii.
S'il est possible, on noils fera des bateaux aiiglriis pour
les ddcourertes. 11 Faiidia bien pwndre garde que les
officiers ne se les apl>ropriant,. Il 7 aura une gabarre
p~iir le niunitionnaire et qui Liouna servir à ramasser
de la piei~e.
Ce qiie II. de Muc,eaux a tcrit a eu iin fondement.
L'intendant me l'a expliqut. II y a cinq voleiirs d'effets
du Xoi en prison b DIontr4a1, srrétés prrr ses oidrea. Je
crois que c'e~t B Saint-Jean. On lui écrit qu'il poiir-
roit y avoir des oflicierv impliquQs ; Dieu veuille qu'il
n'y eii ait pas des nôtres. Eii toiit cas, je les renvoyerois
en Fiance, à petit bruit, fut-cele preinier capitaine d'un
de nos six bataillons.
Ne doutez pas, inoir cher chevalier, de nion in~io-
lable amitié.
Qiielles danies chez hl. le marquis de Vaudraiiil ?
Voyniis si je devinerai. Quatre Deuchambault, DI"'