Page 26 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Nimoire  p0.u~ sei,ri,r d'insfrz~ctior à  M. le ir~arquis
                                         de ~llontztcl.tn, (loiw~d p~ar M.  cle  'Ilr(l~clre1~%1 1>oui.
                                         la carnpgiylw 1758.
                                                                        Janvier  l7iR.
                                      Quoique, par les  difïhrentes  coiiversatioiis qiic iious
                                    avons  eues  avec M. le  miirqui~ ile  Xontcalm,  il  soit
                                    assez  informé  de  tout  ce  qui  peut  regarder  le  Lieii
                                    géiiéral de cethe colonie, et que noiis lui ayons fait part
                                    en même  teinps  des  moyens qui noiis  resterit  pour  la
                                    mettre à l'abri  (les  entreprises  dont les eiinemis,  dans
                                    ce moment,, la menacent  sur tolites ses ciiffirentes fron-
                                    tières,  iious avons cri1 devoir  lui  mettre par dcrit  iios
                                    inteiitions  et lui dire  que  iious avoiis  111  sou  dernier
                                    niémoire  avec  la  plus  graiide  nttention  et  que noiis
                                    avons trouvQ tolites ses réilcsioii~ très judicieiisca.
                                      Notre preinier projet, cn corifiarit h M. le marquis de
                                    Montcalm  iioa  111~s grandes  forces,  aroit  Oté  d'opérer
                                    niie  puisinnte  diversion sur les frontikres du lac Saint-
                                    Sacrenient,  eri  faisant  iiéinoiistratioii  da  vouloir  agir
                                    offensivei~iant, polir  faciliter les viies  que  iious avons
                                    di. détermiiier  par  un  gros  dhtacheiiient  las  Iroquois
                                    des Cinq Nations A prendre  le hache, et (l'agir en meme
                                    temps par  la  riviére  de  tJurlar,  polir  dAtruire, le plils
                                    ~Lwnt possible, les habitations anglaises.  Il y a lieil ila
                                    croire, si nos vues peuvent étre remplies h cet égnril, qiie
                                    les enne~iiis ne seront pas  eii  6tat, par  ces dciis diver-
                                    sions  coiicert&es, d'agir  offensivement.  siir  aiiciine de
                                    ces deiix  parties.  Ainsi  nous  persistons  suivre  ce
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