Page 157 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 157

Si tous ces  secours peiiveiit y  arriver,  AI.  I'ouchot.
                                           aura B ses ordres, les saiivages conipi~is, seize  Q dix-sept
                                           eents cr~rnl-,a.ttaiit,s i(iii, 1ii.otPgds   ILL.  les corvettes et lrs
                                           protdgeant  eux-iuêmes, peuvent  occiiller longteiiips  i~ii
                                           ennemi nombreiir, et iuême le battre.
                                             Sans la  disette  des vivres,  j'aurois  envoy8  un  plus
                                           grand  iiomlira  ;  mais,  de  toiia  les  eniieiüia,  lc  liliis
                                           redoutable est  la famine oii  noils  soninies  exyioads, et,
                                           si je  me  fusse  déterinini!  i envoyei.  pendant  l'hiver
                                           quatorze ou  qiiinze cents Iioinnies  puiit  coinplaire  ail
                                           puliliii et calnier  la terreur qu'on  leiir  nvoit fait preii-
                                           (Ire, je  aerois dès  aiijoiirdlhui  rédiiit  faute de  vivres CI
                                           a1,andoiirier  la partie des lacsl ce  (pli  seroit  uu  piid
                                           malheur  pour cette colonie.
                                             Il ne restera b 31. Benoît, :iprés  le départ de tous  ces
                                           détachements, que trois  ceiit trente-un srildats, quatre-
                                           vingt-un  miliciens,  trente-dciix  oiivriers,  soixanre
                                           autres personIiea en uiticiers, employés et  doinestiqueu,
                                           avec  deux  à  trois  cents  sauvages  qiii  sont  en  cctte
                                           partie.  »'aprQs  les  comptes qui nie seront rcndiii par
                                           MM.  Pouchot  et  Renott des po:itiona,  du  plan  et  du
                                           niémoire que je  lui ai demandé, des  coiinoissarices  que
                                           j'aurai  rlea  nioiivements  des  Anglois, je  pourrai fa,ire
                                           usage  lie partie des fariiies qui nous rentrent journelle-
                                           ment des dfmes, de la  niouture  des  moulins  et  de  ce
                                           que chaque habitant  s'est  retraiicli~i, pour  poiirvoir  y
                                           envoyer une aiipineiitation  de  forces, qui y arriveront
                                           avant même le départ de M.  Poucliot.
                                              Je ferai construire iine t,roisi&me barque pour faciliter
                                           les transports ; les a,grès ne  mouteront  qu'au  moment
                                           qu'on  en aura besoin.
   152   153   154   155   156   157   158   159   160   161   162