Page 160 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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I'ar ln même vue dëconomie, je rais égaleuient
employer les Canadiens aux transports du lac Chnrn-
plain. J'attends au printemps les sauvages des pays
deil haut.
J'ai pris les mesures les pliis jiiates pour erre
infortu4 du moment où les Anglois eiitreront en rivière.
J'ordonne aux habitants de Rimouski, Saint-Barnabb et
du Bic, h la première nouvelle certaine qu'ils en auront,
sans qu'il leur soit besoin d'autres ordres, de faire pas-
ser leurs femme*; eufanta et nuiiiiaux & l'ile Verte. Il
partira de QuPbec des officiera qui auront ordre de faire
consornmer les vivres et les fourrages qui seront depuis
ce lieu jusqu'h la Pointe de Lévis, en observant de
n'avancer qu'a ~iroyortion que la flotte le fera, en lais-
sant toujours à liiiit ou di.? lieues derrière eux un corps
de Canadiens, Acadiens et sauvages pour empécher
qu'aucun d4.vachemeut n'ose mettre à terre et donuer
Ia temps d'dvacuor la côte sans confusion.
Ces bestiaux arrivhs à la Pointe de Ld~is, s'il ne
nous arrive des vivres do France, y seront t,oiia tuis et
salés pour servir de siibsistance Ù l'arrnée, en prenant
la prCcaution de dresser des 4tats et de donner des
ce~.tificats aux particuliers pour leur payer partie des
dits bestiaux et leur remplacer le reste.
Toutes les femmes et enfants passeront le fleuve et
iront se retirer à portee des Trois-Iiivibres, où on aura
soin de pourvoir à leur siibsistance.
Les habitants de l'île aux Couches, Eboulements et
MaIbaie auront soin de retirer leurs femmes, en fan^^
et beatiaux jusqu'h Saint-Joachim, et d'y amener le
plus de vivres qu'ils pourront. Les hommes resteront