Page 125 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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nombre  d'horiimes  lie  retarderoit pas  les premiers pro-
                                           grès des  eniieniis;
                                             15-  Dans tout le cours du  siège, il falit avoir la plus
                                           pande ut~nt,ioii  la  conservatioii  des honiiiics 1 car  la
                                           garnis011 est si foible que  polir  peu  qu'or1 l'expose nia1
                                           A  propos, on ne  se trouveroit  plus  eii  état  de inontrer
                                           de  la  vigueui  vers  la  fin  du  siège.  M. de Tsubiin
                                           coriseille de faire cabaner * les  soldats dei~ière le para-
                                           pet des pièces attaqukes pour  les  mettre  i couvert  des
                                           pierres et iii8nie  des  bombes par  des couverts triangu-
                                           lai~es de -os  bois ronds ou  camés de liiiit  B dix polices
                                           de diaruktxe.  Je ne  saclie  pas  que cette  piatique  ait,
                                           jamais  été  riiise  en  usage.  Coiiinio  ccs  espèces  de
                                           guérites ne doivent pas &border  le parapet pour n'être
                                           pas en  brise  au  canoii, elle3  doivent  être  placres  iiii
                                           pied de la  banquette.  Elles  sont sujettes  à l'iiicoiiré-
                                           nient d'offrir  un  lieu da  repos trop  sûr au soldat pour
                                           qu'il ii'en  profite  pas  plus  longtenips  bu plus souvent
                                           qu'il ne  deriwit ; mais  j'ai  assez  bonne  opiriiori  de la
                                           valeur  de  nos  soldats  pour  les  croire iucapables  d'en
                                           abuser 1 c'est  pourquoi rie11 ne saurait étre plus utile ni
                                           mieux imaginé, si le terre-plein des rempmts de Carillon
                                           n'&oit  si étroit qu'on  ne pourroit plus y  retourner.  La
                                           chose ne  seroit gutre praticable  que 'daiis les  cheinins
                                           couverts,  et  quelques-unes  dans  les  demi-liiiies.  Ce
                                           n'est  pas  une  cliosa  B  nkgliger; il  est  ù'~.utant plus


                                              Je crois qu'il seroit imprudent de f.zii.e aaba,ner les soldats
                                           dans les chemiiis eouve1,ta et  demi-lunes.  Ne comptons paa
                                           plus  qu'il  no  faut  sur  leur  valeur;  on  en  tirerait  peu  da
                                           serv-ice.  D'ailleurs  cela  n'est  bon  que  ùans  des  oui.ra,oes
                                           spacieux et da,ns des chemins couverts  étendus.
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