Page 120 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

incenilies de coiiséiliieiico ; car il ii'y a lias à compter
sur la citerne ;
2" Ce seroit unc pande iiicommodit~ de moins dalis
le fort que de raser toiii; les bitimoiits, eri jeter tous les
matériaux h~is b basse-ville, hormis les bois utiles
qu'oii pourroit mettre en r4serve ; iii;tis c'est iine entre-
prix difficile, à lacliielle r>ii se diiterminera d'aiitaiit
&ilus R regret qu'on croiroit Iiar l;r reridre le fort inhiibi-
table en cas que l'eiineini iic Le piiL ps; *
3" Il ne faiiilra pas balancer h raser le haiigiir
extérieur, eri coiisorver les bois et 1neLo.e les i~l~iilitions
de houche dariy les casemates; si cela. en1 ~iossible ;
8'' Il faut avoir dii biscuit en ri'serve Iloiir plusieiirs
J'mirs, pour les cas où ou manqiieroit d'eau, cie bois oii
qu'iin j- fût trop pressé pour sniigor à faire du paiii ;
6" fiéparer un lieil siîr pur servir d'hôpital, avec
tolites los choses nacessairev aiix riialades et aux hleud, ;
6" Ticher de iuettre en lieu de siireth un ou dtiix
petits canritç d'icorce lirour poiivoir tenter de faire par-
venir des noiivelies de l'Sta,t de la place daiia le courant
du siège par la riviére, au nioyen d'uiie lettre cliiffrLe
7" Raser la. redoute eii pierres séciios et ruênie la
redoute en terre et la cuurli~ie atteiitiiite, en comblant
-~- ~. -
' Raser tous les h9tinienta de Carillon et eri Oter tous les
d&cornhrea, est chose iniiispensshie pour un siège.
Si l'on attend que le <:arion et les bombes les détruisent: ic
fort ne sera qu'uri ruoiicesil de ruines meurtrières pour ceux
qui seroiit sur le8 remparts. D'a,illeiirs toute communicatiari
-en serainterdite parce qu'ils sont fort, étroits, ot ces batiments
ne peuvent servir 3. rien quand l'sssiégrsnt aiirs des batteries
établies. Tout au plus poui,i,oit.on conaerrer le reï-de-
cha.ussée, eiipposé qu'en I'étnnçonnant il pût résister l~
bombe, ce dant je doute.