Page 119 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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quartiers les lins aux autres.  Bien n'est  plus  commode
                                          pour  reinplacer  une  file  de  palissades brisées  par  le
                                          canon ou pour faire  un  logement  dans  le cheinin cou-
                                          vert,  chose nécessaire, parce que, sil,ôt  que  l'ennemi  se
                                          sera  logé;  sur  les  saillants, il  fa,ut, si  l'on  peut, rester
                                         rna,ître des  rentrant,^,  ne fût-ce rluc pour douze heures ;
                                          et lorsqu'il tiiira  courofiué tout le front d'attaque,  il est
                                         bon  de pouvoir  jouir  du reste  du  chemin couvert  sur
                                         les autres fronts.  Si la garnison étoit en état de soutenir
                                         l'n,ttaque du  chemin  couvert,  rien  ne  seroit plus utile
                                         que ces  quartiers  de paJiasades pour le  rendre suscep-
                                         tible de  défenee.
                                          Coladirita  ù  tenir  ,ILS  la novuelle  de  la  rnarehe  der  erzneaiis  et
                                                           bendarit  le dbye.
                                            1" Faire remplir  d'eau * toutes .les barriques  qu'on
                                         pourra  trouver dnus le fort,  cependant  n'y  pas toucher
                                          que l'ennemi  n'ait interdit toute co~munication it l'eau.
                                          Si elle ne sert  pas  toute  it boire,  elle  servira  pour les


                                           *  EAU.-Cette  préos,ution est de toutes la plus intéreemnte.
                                          Il fa,ut absolument trouver  le moyen  d'en  conserver la com-
                                          munication jusqu)i ce que le fort  soit  aux abois.  L'on  peut
                                          assurer, je  crois,  mite  cammunioation  pa,? le  rocher où est
                                          Mti le nouvel  hbpital,  qui fait  face à  Ia ba,ie.  Il faudroit y
                                          construire un retranchement  qui ne  pourroit  Ftre battu que
                                          par l'autre  oûté de la riviere  et l'an  iroit  à  llen,ii pendant  1s
                                          nuit.
                                           Lea barriques  que  l'on  propose  ne  peuvent  ètre une res.
                                          souree que pour  quatre  ou  cinq jonm  au  plus.  Cinq cents
                                          bommea en consommeront dix  pnr jour,  et; quand  on auroit
                                          de  1s.  place  pour  en  niettre  le  nombre  suffisant  pour  une
                                          défense un peu longue: cette eau ~erait bientdt ghtée.  L'eau
                                          de  la  citerne, ,quoique  mauvaise  i  boire,  seroit  toujours
                                          banne pour les  incendies ; il  faut  une  pompe  pour  qil'elle
                                          s:&puiee promptement.
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