Page 118 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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po11r '&luire les assikges par ce moyen, en se tenant,
Qlnignii du corps de la place. Je réponds h la preniihre
objectioii (sans ine pr6valoir de l'avantage des assiSg4n
d:iiis la. guerre sous terre, supposaiil nos rniiieiirs trop
ignorants poiir s'en prévaloir), que l'euncmi perdra
beaucoup de temps h chercher tous ces fourueniis et
ces caissons les uns aprés les autres, ce qui le tiendra
sur le glacis lungtenips exposé ail feu des grenades,
honibes, etc., etc. ~1 ln seconde «h,jection, je r&poh&
que le glacis étant fort Clevk, eiripache qu'on ne puisse
faire brèche de loin, et que c'est jiistenient ce qiie les
assi6g6s demandent ilne de teiiir les assiégeants Oloiguts
de leur ouvrage. Eii iiii iiiot, je regarde comme iine
erreur de penser ilu'avec de8 bninbes on puisse obliger
iine garuison opiniâtre b se rendre. si les blindages et
les c;tsenintes sont j. l'épreuve ; j'apporterai par exemple
le petit chàteau de lkaerhach qui rksisla dix-huit jours
(le trauchte ouverte contre le feu de huit 118tterie.s de
pliisieurs pièces de canon cliacune et de 8ix hatteries de
bonihes, dont deux 6taieiit des bombes de cini4 cents, et
qui na se rendit que lorsqii'il y eut brkclie an renipart,
et qn'oii eut emporté les ilehow. On ne soiipcorinerzz
M. le clievalier de Belle-Isle, qiii c;iniikiii~loit ce sihge,
d'avoir tritonni: ;
rio 11 faut coiistriiire uii ceitsin nombre de palis-
sades asseiiibl4es de
quatre eii quatre ou
de six en six sur iine
qole. ct soutenues par
dits patins et deux
petites giiettes. On y ajoute des crocliets pour lier ces