Page 114 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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quantit6  d'exemples  de  punitions trés  sévères  contre
                                     des  gouverneur*  (le  places,  pour  n'avoir  pas  mis  en
                                     usage les dernieres  ressources  de  Y~rt, et  pas  un seul
                                     que je  ne  sache, au inoins  capital,  contre  lin  gi(n0ral
                                     battu  par  sa faiit,e.  11 Otoit rSservé  aiix  seiils Aiiglois
                                     de  puiiir injustement le rfimmaudapt  d'une  arniée  de
                                     secours  et de  conibler (le  graces  ericore  plus  injuste-
                                     inent  celui  qiii 1,îcherueut  a  rcndii  sa place  après
                                     lierie des oiivrages est415eurs au cheinin couvert,. fila,is
                                     si la perte de la r4liutaciou  et Ie  nihpris général soiitles
                                     siiitcs  ficheuses  d'une  rnolle  ddfense,  il n'est  pas  dc
                                     moyen  pliis sûr pour un officier  particiilier  d'acclu6rir
                                     uue gloire  iucorrtestat~le iit  de se  faire  rcctiercher  que
                                     rie  nioritrer  (le  la vigueiii  ec  ilne  $ranile  intelligeuce
                                     d:rns  cette partie de 1.z guerre.
                                       Il ri'est  pas mênie iibi:eysaire pour qu'iin coininari(larit
                                     puisse ruPriter I'estiuie gCii6ralr, yuc la pLzce  qui Iiii est
                                     confiée soit  excellente ; il  suflit qiie  ces  ddfauts soient
                                     connus et iqiie LI ddfense siirpnwe ce qu'ou doit attendre
                                    d'un hoinme ordiiiaire.  Ainsi, qiioique le fort de Carillon
                                     soit  trés inal fortifié, oii ne pourra  refuser les Qloges dus
                                     i iiri  conimandant  qui,  daus  sa  ddfenao,  emploiera les
                                     mediocres ressources dout  il  peut étre susceptible ; car
                                     Dieu iuerci, aes dtfciuts ne soiit qiie trop connus de t,oiia
                                     les officiers de l'armbe  et inême idu  sold~~t.
                                       Qiioique 111 conduite  d'un  siege dépende absoluinent
                                     de  la  manière  dout  il  est  attaqué,  il  est  cependant
                                     certaiiies  kiréca,ution~ A  prendre,  moyens  gbndraux  A
                                     employer,  et  chicanes  Lefaire que nous  (idtaillons  de
                                     nntre  mieux.  Il  est  bon  d'avertir  n4aiinioins  qiie  1s
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