Page 105 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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La  batterie deil.i&re l'kvêché,  de qiiaraiite  et quelques
                                           pieces  de canon,  par son éIdvnt,ion ;lu-(lessus rie  l'eau.
                                           iie  peiit  produire  d'autre  efiet  que  de  coulier  des
                                           mari<'uvre,i,  et je  siiis persuadé qu'elle  ii'empêchera yas
                                           les vaisseaux  ennemis de s'eiilbosser dans la rad?.
                                             Maid  je  suppose rliie  nos  t)att,eiies produiseiit  tout
                                           l'effet  qu'oii  peut  désirer,  l'eiirieini  pour  1oi.s  recon-
                                           iioît~ra les  nioiiillages  et \riendra  >:  placer  11 I'eiitrhe  de
                                           1s iiiiit quelques  galiote8 B  bombes  poui,  eii jeter  de3
                                           coinbustihles qui  incendieront bientôt  ILI  basse-\,ille  et
                                           obligeront de l'aùa~iidnniier entilremeiit.
                                             On  dira  que  le  feu  de  nos  coiions  eiiipiêcliera  les
                                           gdlintes de tenir h  l'a,ncre, j'eii  doiite.  Le  cniinii daiis la
                                           nuit n'est pas beaiicoup  ?I craindre,  et je  pense que de
                                           pareils bitiriients cloivent être hastiiigués lion sciilemeut
                                           sr  l'al~ri de  la  mniisqurteiie,  iiiitis mênie  pa,r des  câbles
                                           qiii, ktaiit suspeiidiis jiisqii'h  fleur (l'eau, iioiveiit aifior-
                                           t,ir l'effet  du Lioulet.
                                             Lit  liasne-rrille brûl6e. l'eniieiiii al~ordera daus toiit son
                                           pourtour.  C'est au mruinaiidaiit b faire tout son possible
                                           pour i'rinpêuher  de inet,cre pied   terre et  de  s'étalilir
                                           dsris  les ruines.  Si une  fois soli logement  est  fait,  il
                                           serait difficile  de l'en  cliasser, iios  troupes lie  lmuvant,
                                           s'y  porter que par ln ranilie de  l'CvPchd  et par la partie
                                           dii faiibourg lie  ln  cannterie.
                                             Dans  cette  situatiun,  uoiis  aiirons  fii.tcCdeinment
                                           lerind la cointiiunicritioii  à  la  liaute-rille  par des palis-
                                           sades, ainsi qu'il est  dit  ci-dessus ; nous  aiirous insrne
                                           fait une secou<ie coiipiire eiitre  i'aiigle  (iii jardin  de Si.
                                           de RoishBbert  et celui  de  la  niaisoii  de M.  de Lanitu-
                                           dière, mis deiis piéaes de  canon danr 1% dite maison  qui
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