Page 109 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 109

--
                                            -~  -~ -~     --                          --
                                            1 il8      LETTRES  ET  PT.?TTS  \IILIT,\lI:ES

                                            postt: ;   envoyer de  liptjt,s partis s'a.~i~:~gce la  guerrï
                                            pour  Ctreavmti des moiivenierita  de2 eiiiieniis.  Itieii de
                                            ineilleur ; mais oii ii'eii  est piii toujoui'c le  ;naître.
                                              Ces  pr6cantioiia  siiifiseilt,  ec  rarenient  l'annenii  se
                                            dCterniiue-t-il  à uiie pareille  esp6ilitioi1, s'il  n'mi  hier,
                                            inforni6  qu'oii  les  néglige  toutes.  Cepeiidarit  iii  l'on
                                            voulnit  eii  preiiclra <le plus  silres  encore,  au toi que
                                            l'on  Mt ssïiirr d'un  dcsseiii fc~rmb ou  meiiie  de la iiiar-
                                            clie drù  eniieiiiia,  il firudroit  iiiettrr. un  poste  de  iiuit
                                            riilrc  le fioiitqiii regarde  la basse-ville et l'eacarpcnierit ;
                                            ce  poste  f<iiiriiiroit  ries  sentiilelles  sur  chaqu*  arigle
                                            siiillaiit  di,  clieiiiiii  couver%.  .Je  siipp~k Ca  gaiiiison
                                            trop  fnihle  pour  eii  mettre  a.ux  reiitrants.  Il  faudroit
                                            aiissi ciire fnirc de  frCquentes ruiides  ùiliia les  chemiiis
                                            coimerta t<iut aiitour de la lilace et ol~liger les senlinelleu
                                            de se  teiiii. sui. les hanquettes.  En cas  d'attaque,  clba
                                            se replieioiit par les liarrieres qui sont k  l'angle RaiiquQ
                                            dii basiiori  de pavillon  et, A  celui de la  poudribrc, et le
                                            poate  d6fendroit  la haute-ville  et  le  ha1iga.r extérieur ;
                                            on kuen, si  on ;]voit  A  ciainiire  w'il iir  fht.  enlerd, on
                                            pourmit  faire uii  ta.mboiir :i la  pot,eriie,  capshIe  de Ic
                                            contenir  toiit  euticr, et ~i'ouvrir la  potrine que qiiand
                                            i'otticicr  oii 1-  aergent de  gardc nuroit  ferni4 ln porte du
                                            tarnùour.
                                               Il lie falit plus  craiiidre alora d'Ptre suipris telle. nuit.
                                            obscure ni telle poudrerie qu'il  puiaie faire, et l'on  peut,
                                            être  assur;  d'être  averti un  bon  quart  d'heure  avant
                                            que l'ennemi  ai6  aclievé  dc se foriuer dans  la  oliemiii
                                            coiisei,t pour  descendre  ilai18 18 fossb.  Cette précaiit'ion
                                            rat iinnianquable ; iiiiiis si i'eniiemi, #quoique d&courei.t,
                                            Ptait assez  témérniii? pour  poiisser  l'entrrprisr jusilu'au
   104   105   106   107   108   109   110   111   112   113   114