Page 85 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
P. 85
_\les Frères, où irourrrcr.vou; drs riurinjilr~ d'iin zilr aussi pri-
Inr-ant dcs incsurcs aussi sa:?~ pou pcipbtucr lc royauinc rlr Jtsus-
(:Iiri~t rn Canada? Reinontr-z (land l'liictoirc dc rriir Egli~t: -
Il'ciralriir rrpaEse alors tous lcs crèclucs dc Qui-liiw) ... roi]. nt. irriricrrrz
à vnuf arrltcr qu'au fonrlaicur de eeite Eg1i.r. RU prcmicr dr st.5 pnniiir?.
Ilans II. de Lar*~1 seul, tous reiieontrerez ce courapc iniaiigalilt-, ct.llt:
C tr-ildue de tlesseina, cetie pr&oyance hahile, cc gcnic crlatriir rpr itiul
lc niondc u adiniré Jaiis 11. Uriancl l:.-
En France paraisent (lez œuvres his~cirirgilcs i caractère tniitut géné-
rai, tantfit particulier. Il n'est pas difficile d'y di.coi~vrir, à l'é~ard de
hl" de Laval, la renommée persistante d'une vie sainte, 4 Obiit antem
Qnebeei die sexta Maii anno inillesiino septin~en tcsinlci octaru iion sine
Lama sanetitatis x eonsigne la Gnllin Chrisliana ";. Le f'i.re de Charlevoix
~t3 devait de louer le prernitr évcclue de Qnéhei: daris soi] Histoire de la
Nouvelle-France. Aussi n'in~oc~ucrons-nous pas cet unvrnpe. Retenons
pht8t nn cxirait de sa Vie (le Mi-rc Marie de 1'lirear.iiatioti éditée en 1735.
Ce passage a le ton (l'une cunfirlenre i:niue nGct à I'Lvoeatiun d'une per-
sonne aimée.
n Tous l'avons vn ce sairii prilni. dans ces ilrinibrcs ann6c.i rnnirr-
i-an1 rncore ceire airnpliciii ~ra~igélirlue. qui rciitlait si rcspt:ciiahle lt.5
en
prrrriirmrs hurcrq~erir~ r1+5 ilji~lrr-5 ; PI 110~s a\ollc YU la coi~~wiatiun~
rtwr~c~iIlant scj dcrnic.rj ~niipir.~, tir voir trrriii~irr par urir aaiiilr Iiiuri,
unr vie triutc consaçrte aiix jiliis pinililes traraux tir l'apoaiolai '7.3
Le grand dir:iicinnaire hictciriqne de Moréri an niuins daris son
iditicin (le 1;46 cunticrit sur le errriteur de Dieu nne notice inthessanie
(lui se iciiinine ainsi: c il mriiiriit à Qi16bec âgi: de 86 ans: universelle-
ment re~i-etté de ses peuples qiii éliiierit c:hsrniCs de ses vei-tuç crt il
opéra niênie des miracles à soli toinheau '-'.a L'iikihi: Ladvucat ccinui~rie
dans son dieiiunnaire historiqut: pulilii. en 1777: Francois de Laval
s'y (à Qnéhm) fit estimer de tout le monde par sa vertu et son éminente
piété '".*
En 1761 avait paru à Colognc chez Jean-Fri,tli:ric Martiens l'ouvrage
ainurcé trenlc: aris pIus t6t: par le chauoine Herti-and de la Tonr. Ce fut
la première biographie de hl"' de Laval. Elle s'intitulait: ilférnoircs sirr
In vie (le 111. rie 1,aval. ~rernier éi>Eauc de Orréber. T,a nréfaee dn livre
, ,
évoquait une réalité périmée: Qnébec, résidenee (lu gonrernenr irançais.
Si les négociations diplomatiques n'avaient pas encore cléterininé ,i
quelle allégennee serait sonmis le Canada, les arines arraicnt tranehé lc
débat. La rrietoire était restée à l'nrinée an~laise. Nons tciilchons ici à
l'une des raisons ponr lesquelles la cause du serr~iteiir dr Dieu ne iilt
et ne put étre introdnite plns tût en eonr de Roinc. Déjà en 171 1, 1~s
relatioris anglo-françaises haient mauvaises. Rappeloiis-iious que hl.
Trernblay n'envoie pas d'images. cette annPe-là, car les risqnee sont trop
grands et les voies maritimes pen sfiies. 11 al tend le retour de la paix
6,
13 A.40, D. 0rii.h~~ n. 16 p. 16-17.
1"ulliu Christidna, VOL 11. Luteiiz I'arjsioruni 1720, VOL 170.
17 De Charlevoiw. Lu vie de la: Mère Marie de i'lricnrriritiori. Paris. LR Mercier.
1735, p. 36H.
1s Loriis Aloreri, Le grund dktioriiiuire historiput, vol. V, Paris, 1746, p. 441.
lVLitdvocat, Dictiorirroire hirtoripi~e ..., vol. 11, Paris, Dicloi, 1777, p. 39 dc la lettre L.