Page 79 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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La survie de Mgr de Laval
                                          et sa cause de béatification




                                 Quand nous ne  ineniionnons  pas la  Iiagc pr6si3e  J'uri  iexir  ci:&.  c'rsl  quc  nous
                             avonc dû travailler  sur  de= qopiea.  Voici  les cxplic31icins iIt alreuiaiions   nip ployées
                              Jau.;  rios  rélcrences:
                             AS5  Paris  :  Archives  Saint-Siilpice  Je  Pari+.
                             ASQ : Arrliircs  Séminaire  dc  Québec.
                             .4AQ  : Arrh~vck .krcliev&-lik  de  Québec.
                             AN  Paris  : Arcliives  Yariunalcs  de  Pari..
                             .US : Acta  Aposiolic~ Brdis.
                                 Nuus traiteroiis  de cet  olijet  d'étude  en  trois  parties.
                                 hous  veiroiis  d'abord  qiie  Frarquis  de  Laval,  à  sa  mort.  a  joui
                             d'urie  rëputatiori  de $ainieté  Iorniari t  tislri  a utoiir  de sa  dépouille  rtio r-
                             telle.
                                  Ce  renorii  ne clisparaitra  jamais  toiit  à  lait.  Si, au  coiirs  du  dix-
                              hiiitihrrie  ~jèrlr, il  perd  de son  éclar,  ai  le  procès  de béatificatioii  n'est
                             pas alors in~triiit, il  ne  laiit en  reiiilre  responaalile ni le désiiitl:re+~eineiit,
                              ni  l'oubli.  Les  malheui-s de la  su(:cession  épicl:cipale  i Qui-lic:~ soue  le
                              régirrie f rançaia,  les graves êrkrietriznts politieo-~eli~ieii qui sc  rlb.rtiul~ii
                                                                                           t
                              su Canada  à  la  fin  du  XV111'  :ièc.le,  le peu  dc  souci  qu'oiit  eri  génhal
                              les  Canadieris  de  conserver  par  écrits  le  souvenir  des  gestes  passés
                              cxpIiquent  ee piiétiomène.  Telle  sera la teritAur de iiotrc deuxième partie.
                                  Quand  13  stabilité  rie  I'Eglise  roriiajiii:  sera  garantie  ehez  IlclU6,
                              quarid  nos  eorrimunantés  se  eeront  relevies  de  leur5  ruines,  quautl  les
                              études  iiistciriques  anroiit  jcté  3nr  les  grandes  figures  de  notre  passé
                              une Ininicrc plus vive,  nikrne si  eelle-ri  cst  parfois nn  peu  rrne.  la  &né-
                              ratioii  que discrètemerit on leur portait, Paûïehera  liien  haut  et  rkera de
                              eeiridre leur  frout  de  I'tinréole  des  bienheurenx.  Aucune  des cansps  de
                              nos  fnntlntenrs  u'échappera  i cctte  loi.  L'une  ou  l'autre  pourra  chemj-
                              ner pliis  rapidement;  ellej pafliron t  toutes de dates  voisiries:  1847, pcinr
                              celle  de Marie de l'Incarnation  (2135 ans après la  rnoi t  de Ia  scrrraiite de
                              Dieu) ; 1878. polir  edle de la  Bieiiheurensr  hiarguerite  Bourgeois  ( 178
                              ans après) ; 11130,  pour  Mcre  d'k'uu5iIIt  il39 ans  après) ; l:iYO,  pour
                              celte  de  Al"'  (le  Laval  (172  ans  aprèsj.  Ce  E;era  notre  bnt?  dans  la
                              troisii.me  partie,  de  dbrrjre  le  monvemcnt  de  eciie  cause  antour  de la
                              date - pivot  de  1890.



                                  te 6  mai  1708,  dans  nne  chambre  de  son  &minaire,  niuiirait
                              François  de  Laval,  premier  évêque  de  Quidiec.  II  ccirnptait  quatre-
                              vin$-einq  ens d'âge  et  soixante ct  une  anném de  sacerdoce.  Préconisé,
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