Page 12 - index
P. 12
L'abréviation: Employee par un grand nombre de notaires. et parfois même d'une façon
excessive.
Ex. au'e (autre). co'e (comme). Pe (femme), Pre ou f.re (faire), Pt ou f.t (fait), ho'e (homme).ob~'~
(obligeant) ou'e (outre). pard't (pardevant). aud. (audit). dud. (dudit), led. (le dit). susd. (susdit).
Evidemment ces exemples ne sont qu'un tr&s petit échantillon de toute la gamme de mots
abrégés qui peuvent être retrouves dans les actes notaries.
I es lettres avant une valeur numktbue: On voit que plusieurs notaires donnaient une valeur
numérique A cenaines lettres. Dans le cas des dates. le millésime se lisait 'gbic' (1 600) et
'gbiic'(l 700). La valeur attribuée A chacune des lettres était la suivante: g=10, b=5, i=l et
le c représentait la centaine. Ces valeurs se retrouvaient aussi lors d'inventaires de biens;
Ex. un vieux fusil estimé A six livres ... bi#
Les lettres oarâsites ou su~erflues: Ex: aage, achepteur, avecq, advenir, deffunct dict faict
Québecq, revocquer scize, soubzsign6, tesmoin, ung. veufve, etc.
Les sianes ~articuliers: II en est un qu'on ne peut reproduire ici et qui voulait dire 'par'.
Le chiffre 8 qui était employé dans certains mots amérindiens pour remplacer une syllabe qui
n'avait pas d'équivalence en français.
Ex: 8ta8ais (Outaouais)
Pour terminer nous soulignons que le notaire, écrivait souvent entre les lignes, soit pour
combler un oubli ou suite à une correction qu'il faisait dans le texte. Lorsque ces cas arrivent
nous mettons les lettres au niveau de l'exposant ce qui place ces ajouts prés de l'interligne.
donnant ainsi à la transcription une plus grande ressemblance au texte original. Vous
constaterez également que dans plusieurs de nos transcriptions nous utilisons le 'u' A la place
du 'v', ce qui peut parfois entraîner une certaine difficulté de compr6hension jusqu'à ce que
l'habitude de l'oeil élimine ce petit probléme.