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Avant  le début  de notre  bouleversement académique, la  lecture du
                    grec et du latin dans le texte établissait une subtile démarcation entre les personnes
                    que nous considérions alors comme plus cultivées. Cette image doit être reprise en
                    ce  qui concerne le  contenu  des  actes anaens que nous ont légué  les  générations

                    successives de Tabellion et des notaires établis en Nouvelle-France.
                    Cessons de conclure que les notaires des XVII '"' et XVIII '" siècles écrivaient mal et
                    que leurs textes légaux se confondent par leur graphie, aux ordonnances médicales

                    que  doivent  comprendre  les  indispensables  pharmaciens.  Ces  hommes  de  loi
                    possédaient souvent une belle  écriture que nous  ne saurions imiter  de nos  jours.
                    Essayons seulement de reproduire le parafe de quelques-uns d'entre eux.
                    Toutefois, ce n'est  pas faire injure à leur mémoire que d'admettre nos limites à bien
                    saisir  le  contenu  de  cet  héritage  historique  qui  fait  honneur  à  la  profession

                    notariale.
                    Chacun d'entre nous est en mesure de relever le défi.  Qu'ils  se lèvent ceux et celles
                    pour  qui  la  lecture  courante  de  ces  actes  n'a  plus  de  secret  et  nous  serions
                    agréablement surpris  de constater que ces  gens  font  partie  d'humbles  et  simples

                    chercheurs. Ayons une bonne pensée à l'égard  des candidats enthousiastes qui ont
                    sombré dans le désespoir à la vue d'un  acte manuscrit de Basset, d'Adhémar  ou de
                    l'original  Cyr de Monmerqué.
                    Admirer  son  arbre  généalogique  structuré  grâce  aux  dernières  techniques  de
                    l'informatique  apporte fierté, satisfaction et un véritable sentiment d'appartenance

                    au  grand  mouvement  colonisateur  que  nos  ancêtres  ont  patiemment  poursuivi
                    pendant plus de trois siècles à l'échelle d'un continent.
                    La  tâche  est  plus  complke,  le  squelette  généalogique  est  plus  charnu  lorsque

                    l'histoire  familiale est  rédigée.  Et  pour  ce  faire,  il  est  indispensable de  mettre  à
                    contribution le contenu des milliers d'actes  notariés rédigés quotidiennement pour
                    harmoniser et légaliser les ententes intervenues.
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