Page 4 - chainonEte2020
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Mon dernier mot
du rédacteur
C’est avec le cœur lourd que je vous présente ma dernière édition du Chaînon à titre
de rédacteur en chef.
Il paraît que « les deux choses les plus difficiles à dire sont bonjour pour la première
fois et au revoir pour la dernière ». Au printemps 2012, j’avais trouvé difficile de
Samy Khalid prendre les rênes du Chaînon parce que tout était nouveau et que je n’avais pas
de réseau établi. Cette année, huit ans et 22 numéros plus tard, j’ai encore plus de
Rédacteur en chef sortant difficulté à ficeler mes dernières pages. Est-ce la nostalgie ou le sentiment de ne pas
avoir fini d’explorer tout ce qu’il y a à découvrir de l’histoire et du patrimoine de
notre belle francophonie?
Je ressens encore beaucoup de fierté en me rappelant certains moments qui ont fait
les manchettes, comme l’édition sur les 400 ans de présence française en Ontario
ou l’article révélant que Le Chaînon était la dernière revue franco-ontarienne grand
public. Je me souviens vivement des partenariats que nous avons noués avec
Théâtre Action, l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario, la Table
féministe francophone, la Compagnie des Cent-Associés, l’Association des auteurs,
le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario et tant d’autres organismes pour
faire briller toute la vitalité de la communauté canadienne-française et son riche
patrimoine. Et que dire de nos belles couvertures, comme celle un peu paparazzi
de l’hiver 2014, celle avec un prêtre perché au sommet de son clocher, les sublimes
photos de Michel Lafleur ou la fantastique peinture qui orne le numéro de l’hiver
2020 consacré à l’histoire des Noirs franco-ontariens!
Au terme de cette belle odyssée, je tiens à remercier les centaines de collaborateurs
qui m’ont appuyé et ont rendu possible tout ce que nous avons accompli. Leur
gentillesse, leur générosité, leur patience, leur intelligence, leur amitié m’ont vite
fait oublié toutes les longues soirées et les courtes nuits. Ô combien de chemin nous
avons parcouru avec Le Chaînon!
Comme je l’écrivais en 2012, je n’ai jamais eu la prétention d’être plus que le chaînon
intermédiaire entre le RPFO et les lecteurs de la revue. J’ai joué mon rôle de chef
d’orchestre avec humilité. C’est bien grâce à vous, chers lecteurs et collaborateurs,
ainsi qu’à l’équipe qui prendra la relève, que cette belle publication demeurera
toujours vivante et riche.
Samy Khalid
2 LE CHAÎNON, ÉTÉ 2020