Page 261 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                   Le premier paragraphe de l'étude suivante sur les nombres-indices
               de la moyenne des prix des récoltes de grande culture, pour la· périodB
               s'étendant de 1909 à 1920, est une reproduction t,extuelle d'un article
               paru dans le numéro de juin1921 du "Bulletin'mensuel de la Statistiquf'
               agricole" publié par le Burwu fédéral de la Statistique, t.andis que les
               autres paragraphes sont adaptés à la province de Québec en appliquant
               la méthode de calcul des nombres-indices qui figurent sur les graphiques,
               en quatre parties paree' que les lignes de fluctuations se suivaient ou
               s'entre-croisaient si souvent que l'ensemble d'un seul graphique les
               contenant toutes eut été diffus et diffieile à lire, Ces graphiques s'appli.
               quent uniquement à la province de Québec,
               Nombres-indice"  de la, moyenne des prix des récoltes de g-ra-nde CUltUl'f
                                              1909-1920.
                                    Les cou?'s de 1909-1.913 ~ 100
                   On a cherché à eonnflitre !il moyenne des prix reçus par les cultiva·
               teurs pour leurs produits agricoles; cette opération a été effectuée par
               l'intermédiaire des correspondants agricoles depuis l'année 1909, jus-
               qu'à 1918 par le Bureau de Recensements et Statistiques et, depuis cette
               demière date, par le Bureau Fédéral de la Statistiquc,     Dans le but
               de suivre la fluctullition des prix d'année en année et spécialement de
               constaÙr'les effets de la guerre sur ces prix, des nom.bres-indices ont
               été établis annuellement, par provinces, d'abord pour chaque récolte
               et e;!1suite pour la totalité des produits agricoles.   Le principe du
               nombre-indice est bien connu, oomme élément de statistique.        Dans
               sa forme la plus simple, il consiste dans la comyarajson des cours avec
               ceux d'une période déterminée, prise pour base, et à laquelle on attribue
               le non~bre 100.   La base peut être soit une certaine année, soit 1:1
               lIjoyenne d'une série d'années.  Le même principe sert au Canada et
               ailleurs pour apprécier l'état des cultures durant leur croissance. Ainsi,
               le nombre 100 étant censé représenter la moyenne du rendement d'une
               récolte, calculée sur une p€riode de dix n,ns, le correspondant n,gri<lole
               est <lhargé d'appré<lier l'état d'une culture ou sa promesse de rendement
               par un nombre supérieur ou inférieur à 100, selon le <las.  Dans le <las
               actuel, la période prise pour base est celle de cinq années, <lommençant
               en 1909 et se terminant en 1913, les prix de chaque année, de 1909 à 1920,
               étant exprimés en pourcentages supérieurs ou inférieurs à la moyenne
               annuelle de la période prise pour base. On a choisi les années 1909~Hl1:~
               paree qu'elles représentent une p€riode normale, qui s'est é<loulée immé-
               diatement avant la guerre.    D'autres pays ayant égalem,ent choisi la
               même période, pour la même raison les nombes-indices se prêtent, par
               <lonséquent, à une comparaison internationale."
                   En <lal<lulant le nombre-indi<le se rapportant à la totalité des récoltes
               mises en bloc, on a attribtlé à ehaque récolte une importance relative,
               selon le rapport existant entre la valeur de chaque dcolte et la valeur
               totale de l'ensemble des récoltes. Par exemple, la valeur de la récolte de
               l'avoine dans Québe<l, pour l'année 1914, s'élevant à $24,429,000 et celle
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