Page 259 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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AGRICULTURE                              247

            Ln. F'\d6ration st formée d deux repr     ntants de chaque société
       apicole qui veut adhér r fi on plan de travail.  es dél6gu s.  réunis. ent
       un ou deux fo~ par ann      . Le travail de cette a ociation e t encore
       très re. tr int ; d'ai1}eur. elle ne fait que commenc r, t  11 toute che ..e
       pour avoir un ucc ,les début doiv nt être plutôL,lent pour être plus
       .suliùps.
            En Ul.Ü dernier, cl   DOUY aux règlement fur nt édict s mettant
       sur Ull pied d'égalité toute~ les société  d'apicultm   de la province.
       Aill i il era plul) facil de r6partir ulliformémcnt les sub ide et donner
       à cbaqu soci6t6 selon on travail et son m~rite.
            Deux nuuveaux inspect.eurs furr:Jlt nomm'      pour la visite de
       ruchers.  M. l'Abb' A. Bouillon pour ft.. romt6~ de Mat::m , Gtlspé,
       Bonav ntme et M. Uly " Thibault pour 1<'8 com tés de B Hecha' ,
       Lévis, Dorchester    t Beauc~.    e' nouvelles nomi.Hal.ioTls portent le
       nombre des inspecteurs :\ 20.
            Afin d'essayer de mieux combattre la loque, il fut ,décidé de charger
       deux iJll:lpeet urs de la dél)infection de certaines localités où la ml1.l::~die
       semblait faire le plus de ravag s.    Les comtés d'Arthabaflka et de
       Nicolct furcnt 1 s plus spécialement traités. L'an prùchfün nous pour-
       rons donner les r6sultat' de cet ssai et fair~ ('onnaître notre manière
       de procéder i nous avons succè .
            Chaque année un grand nombre d'apiculteur        'adr ss nt Il. DOU
       pour avoir de reines, ne achant. où e l      procurer  ux-m~mes; nous
       I1V011S cru leur être utile n passant; un contrat n.v~r la maiflon Dadant
       pour un certain nombr d r ine que nOlis Vell(lioll~ lU0Ï11S CJue le.. prix
       co(1tt~nt ; au-delà d 1800 reine furent ainsi eX}J6di/lcs.
            Certains apiculteurs, p 'ut-être plus curieux qu'expérimentés, s'in-
       quiétaient quelque p u d     que nous fai:-;ioI1::l PU'", r ce reines par nos
       bura.ux plutôt que de lel:l faire expédier direciem \l) t aux apiculteurs,
       ce qui, à 1 ur dire, occasionnait des pertes de temps. Voici la rai.son ausai
       claire que. impie: 1 gouvernement:L imposé une taxe de 2% sur tout
       achat il. l'étranger et COffim le apicultp.llr:-i ne demeurent pas tous à
       proximité d s bureaux de douanetl, Ln perception de cette taxe aurait
       3.IllenÔ un retard consid6n1.ble qui aurait 6té préjudiciable :'l, la santé
       des ab illes.
            A eeux qui croiütt que JWlls J10llS .Offimes enridüs a,ver' CPfl reines,
       nous leu:r cliron ffimplemcnt que nous :WC ns ett un dMicit de près de
       $600.00.
            ]~ n passant il 'I~rait bon rIe mettre 1  apiculteUl',' eh garde contre III
       loque, surtout le <r.'acbroocl".  'tte maladie, quoiqtle b aucuup moins
       ~rave CJU les deux autr s loques, st trèo r'pandu dans toute la province
       et cause cl s domma     ' a ez appréciables.    M~me dans les 'as
       uHacbrood" il C:-lt toujour bon de changer les r ine .
            Nous ne ::;tLUl'ions trop conseiller la pruden~c ; il vaut mieux préve-
       nir que guérir.
           Tout l'éto le' inspecteurs ont travaillé 8.!1nS rel:lehe.
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