Page 259 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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Ln. F'\d6ration st formée d deux repr ntants de chaque société
apicole qui veut adhér r fi on plan de travail. es dél6gu s. réunis. ent
un ou deux fo~ par ann . Le travail de cette a ociation e t encore
très re. tr int ; d'ai1}eur. elle ne fait que commenc r, t 11 toute che ..e
pour avoir un ucc ,les début doiv nt être plutôL,lent pour être plus
.suliùps.
En Ul.Ü dernier, cl DOUY aux règlement fur nt édict s mettant
sur Ull pied d'égalité toute~ les société d'apicultm de la province.
Aill i il era plul) facil de r6partir ulliformémcnt les sub ide et donner
à cbaqu soci6t6 selon on travail et son m~rite.
Deux nuuveaux inspect.eurs furr:Jlt nomm' pour la visite de
ruchers. M. l'Abb' A. Bouillon pour ft.. romt6~ de Mat::m , Gtlspé,
Bonav ntme et M. Uly " Thibault pour 1<'8 com tés de B Hecha' ,
Lévis, Dorchester t Beauc~. e' nouvelles nomi.Hal.ioTls portent le
nombre des inspecteurs :\ 20.
Afin d'essayer de mieux combattre la loque, il fut ,décidé de charger
deux iJll:lpeet urs de la dél)infection de certaines localités où la ml1.l::~die
semblait faire le plus de ravag s. Les comtés d'Arthabaflka et de
Nicolct furcnt 1 s plus spécialement traités. L'an prùchfün nous pour-
rons donner les r6sultat' de cet ssai et fair~ ('onnaître notre manière
de procéder i nous avons succè .
Chaque année un grand nombre d'apiculteur 'adr ss nt Il. DOU
pour avoir de reines, ne achant. où e l procurer ux-m~mes; nous
I1V011S cru leur être utile n passant; un contrat n.v~r la maiflon Dadant
pour un certain nombr d r ine que nOlis Vell(lioll~ lU0Ï11S CJue le.. prix
co(1tt~nt ; au-delà d 1800 reine furent ainsi eX}J6di/lcs.
Certains apiculteurs, p 'ut-être plus curieux qu'expérimentés, s'in-
quiétaient quelque p u d que nous fai:-;ioI1::l PU'", r ce reines par nos
bura.ux plutôt que de lel:l faire expédier direciem \l) t aux apiculteurs,
ce qui, à 1 ur dire, occasionnait des pertes de temps. Voici la rai.son ausai
claire que. impie: 1 gouvernement:L imposé une taxe de 2% sur tout
achat il. l'étranger et COffim le apicultp.llr:-i ne demeurent pas tous à
proximité d s bureaux de douanetl, Ln perception de cette taxe aurait
3.IllenÔ un retard consid6n1.ble qui aurait 6té préjudiciable :'l, la santé
des ab illes.
A eeux qui croiütt que JWlls J10llS .Offimes enridüs a,ver' CPfl reines,
nous leu:r cliron ffimplemcnt que nous :WC ns ett un dMicit de près de
$600.00.
]~ n passant il 'I~rait bon rIe mettre 1 apiculteUl',' eh garde contre III
loque, surtout le <r.'acbroocl". 'tte maladie, quoiqtle b aucuup moins
~rave CJU les deux autr s loques, st trèo r'pandu dans toute la province
et cause cl s domma ' a ez appréciables. M~me dans les 'as
uHacbrood" il C:-lt toujour bon de changer les r ine .
Nous ne ::;tLUl'ions trop conseiller la pruden~c ; il vaut mieux préve-
nir que guérir.
Tout l'éto le' inspecteurs ont travaillé 8.!1nS rel:lehe.