Page 128 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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           l'{cole primaire supérieur (académie) q\.ü complète le cours primaire, et
           dont. la durée est le huit ans.  La province en possède plus de trois cents
           dnns les principaux contres urbains et ruraux.
               L'enseign m nt de l'anglais est inscrit au programme de toutes· les
          écoles primair s, fl'aneai, es comme au i le françai::> Jans les écoles 'pri-
          maires anf!;laises.
               L'enseignement secondaire est donné   ~'l.ns les c()lIè~es <;Iassiques et
          les Righ • chools.   'est une préparation '1. l'étude r~es pi'ofessions libé-
          l':l,les : on y enseigl e les Inn rlieS vivantes frn.nçaise ct anglaise, les langues
          lnfJrte' grecque ot latine; puis les beUes-1 th'es, les mathématiques, les
           eÏLIlces et 1L philosophie,  Qu Iques-uns de ces colleges c]as iqu sont,
          uu cours cOlmnercial.  Tous ces collèges sont dirigés par des prêtres régu-
          liers ou séculiers.                                   '
               L' el~seir/n ment supériettr ou universitaire prépare les étudiants au
          sfwerdoce et aux profession" d'avocat, de notaire, de médecin, d'ingé-
          nieur civil, for stier, :'anltairo, éleetriquc, mécanique, métallurgique,
          minier et cl la chimie, d'arch.it 'cte, d'arpenteur, de vétérinaire, de clen-
          ti::;t ,cl phal'ma 'i n.
               On compte quatl' universités dans la. province: celle de Laval, à
          ~~uébec, de Montr(al ancionne      succur ale de Laval de Qu~b c, il.
          Montréal, colle de .McGiIl, à Montréal, et le B.ishop's        ollege,  à
            ermoxville.
               Le::; coms qui s'y donnent ont une durée variant de trois à cinq ans)
          suivant les faculté '.
               Les collèges et aussi plusieUJ's institutions d'enseignement lwilllaÏ1'e
          supé]'i(~ur sont aflîliés aux uni versités.

               A part ces troi   catégories d'écol s, à sl1voir, primaires, üoUèges
          clas::;iques et universités, on compto encore plusieurs écoles spéciales,
          telles que, par ex mple : (a) quatorze écoles normales où J'on pl'épaTe les
          élèves il, la cal'rl're 1· l'en oignernent, (b) douze écoles des arts et métiers
          Oll se donnent des cours théoriques et pratiques aUx omTriers qui veulent
          se perfectionner, (c) trois écul  d/agriculture situées dans trois régions
          différentes cl la province, (d) phls de cinq lante écoles ménagères Ol) les
          jeuues filles apprennent à dirig l' un foyer avec habilté et économie,
          (e) une école de laiterie où sont formés les fabricants de beurre et do fro-
          mage, (f) uno 6c01   les hautes études commerciales pour 1 s jeunes gens
          qui sc destinent au comm l'c") (g) cinq écol  tech ni lues pour l'étude des
          méti rs p)'utiqués dans 1 s principales industrie:,; ct (h) quatre écoles
          pour les 'ourc1s, muets et aveugl s.
               Le P'l'sonnol n eignu,nt, se recrute en majorit; chez les jeunes filles
          pour les école primaires de trois deg,1"és.  Pour· tre titulaire d'une de
          ces écol ,il fn.ut possédor un brcv t de capacité octroyé par une Ecole
          normale ou 1 Bureau central (con. jl qui fait ubiJ' les examens d'apti-
          tud   aux c"tndidats, une fois l'an, dans différ ntes régions de la province).
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