Page 126 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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SI~CTION D.-!NS'l'HUCTION

              La liberté la plus complète existe au sujet de l'enseignement dans la,·
          provinl~e.. et. le pnete féd(~l'atif dl'l 1~ü7 y c.'1 jlltl~gralement 1'8 pectô dans
          l'espri t comme dftlls 1:1 letLre de la loi.
              L't~llKcigll~m~nt y est biLi(J~lIe et tout, porteur de brevet d'ellseigne-
          mmü, Illt'lll~ !lOti.!' \Ille école (M'ment ire,  t t nu de subir un <.>xamen
          sur Irt deuxlèllw Iallglle-c'c~(.-:l.-dire ceJle qui n'e t pa' la langue mat~l'­
          n ~11 de l'a.!'<pi!':tnt. ou de l'aRpirantc.
              Les école::; p'lliJlique~ 011 lIe·lIl't(:,~, où l'eIHmigIlen'l ·n1, l'eligietlx est hUJlni,
          SOllt alU:;~j illconnues du.ns la provjl\(:e de <ltl0bee. La loi de l'l1lstl'lIcl,ion
          publiquC\ reconnaitl'en.~e·ignelflenl confessionucl, c'est-~~-dirc quectLtholiques
          et protcstn,nts peuvcllt l'aire in~l.ruil'e leurs enfants <bns ullc école ()ù la.
          foi des pt11'ents est non sculenHmt respectée, nlni:; oÙ son cnseignement :se
          donne réglllièl'unonL  Nul catholique n'o::.;t forcém(\ut tenu d'envoyer ses
          cnft1.nts fi lIIIe l~cole prutestante ou simplement neutre, ou de contribuer
          de ses denicrs pOUl' Botl soutieu, et vice-versa pOUl' les protestants.  Cha.-
          que groupe le cont.l'ihuables f1yant les mêmes croyances religieuses
          organise ses écoles, ellgage se maîtl' s ,t l'Onîtresses et so cotise pOUl' en
          as. urel' le sou tien (~t 1:1 slIl'viv n' .
              I..~1 grande muju]·jtô des écoles primaires est sous le contrôle de corn·
          miS!:lf1Ïl'I~::'; ou de syndics J'~coles nomlOés par les contribun,bles. Les6coles
         où :5l: donn' l'onsoignclIJcnt secondaire, cho~ les catholiIPI(4l), .:ont gtmé-
         rulement indépclldnld,cR, bien que subventionnées Pt,tl' l'État.     Lea
         univer,sités, qui prépmeHt let; étudiants aux profe sioll:; 'libérales, :;ont
         aussi dirigées ptt!· des corporntions indépenda,lltes.  V.f;t~1t leur alloue
         un subtanti·l subside, chaque année.
              tcs subsides VOt.L'8 par la Législature pOlIr ka écoles BOUS le contrôle
          les commi. saires ou L!Q8 syndies, suivant le cas, sontréparties par le slll'În-
         tendant de t'lllsLrlldiol\ publiqu au pro-rata du nombre d'élèves inscrits
         dans leR ét:olCH, l)nll.lll~e prée "dcnt~.
              I.e pr'oc1uit deR tax s provenant de compagni s à fonds 80e1:1l est
         répart.i entre <mLholiqup ct prot stants d'une mun.icipalité, qunnd ces
         deux ('Ii~m(mt::; ::;'y trouvent, dans 1 s mêmes proportions que l'octroi du
         sui'intendant de 1'1 ustl'Uction publiql.Je aux comm:i~saires et aux syndics
         dE' cette municipalité.
                                 1.-Umanisalion scolaire

              Département de 1.' Ins/:rucl·ion publiq1Le,' Toute l'organisation sco-
         laire est SOllS le contrôle immédia.t de co dpmtement, qui relève du
         Secrétaire de-Ia, province. Un sUl'intenda,nt, nommé à vie, administre Ct'
         départem nt! a~sist,é de deux se-'r6tairc , l[lI.i,ont les pouvoirs de sous-
         m.inistres, l'un de langue franç:ais et l'autre cie bl gue an 'Iaise, et de
         plusie1ll's fOllctionnair s dont l(~s pills importants sont les  a 'istants-
          ecr6tn,ire , le, in peclûlll':-i génél':LllX, 1  (:ompLabl~s; le l' gistrairc, le
         biblioth cairc, etc.
              Ce départcment, tL l'abri des inf1uenCf\. politiques, est à proprement
         parler un ministère et il eD possl~de tous les rOlIHges administratifs.  La
         loi de l'Instl'llCtion publique ('l'itre V des . R. Q., 1909, et ses amende-
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