Page 211 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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SIl CTION D.  INS'rHUCTION

           Les r:cole,<; p'llblùj1l8, où l'enseignement reli~eux est banni, ôont
      inconnucs dans la province de Québec.    La l li de l'Instruction publique
      recoflllait l'(mseignement confessionnel, c'e8t-ù~diTe que catholiques et pro-
      testants peu vent. faire in truire lelITs enfants dans une école où la foi cl's
      parents est non Hculol\ltmt respecté, mais où son {cns ignement se donne
      régulièrement."  Nul catholique n'est forcément tenu d'envoyer s    en-
      fants à une école ]Jrotestante ou simplement lleutre, ou de contribuer
      de ses deniers pour SOIl 50uti D, et vic -versa pOlIr les protestants.  Cha-
      que groupe de eonJJ'ibuables aya,nt 1 s m mes croyances religienses
      organise ses écoles, engage es maîtr s et maîtr . cs ct se cotise pour en
      assurer le soutien et la survivance.
          La grande majorité c1es écoles primaires est sou  le contrôle de com-
      mis aires ou de yndics d}écoles nommé par les contribuables. IJe' écoles
      où se donne l'enseignement secondaire} chez 1 s catholiques, sont g né-
      ralement indépendantes, bi n que subventionnées par l'Etat.         Les
      universités, qui préparent le   étudiants aux proIes. iOlls libérales, sont
      aussi dirigées pllil' des corporations indé} endant s.  I/Eta.t leur atloue
      un subtallti 1 subside, chaque année.
           L>s subsid0t'\ vot.és par la législl1tul'e pour les écoles FoOUS 1 contrôle
      dü::! t:OBl\nÏl:;~aires ou rIel:! yndicl:i,. uiv9.nt1' cas, sontréparLies par It~ surin-
      t.endant, dl;) l'InRtrllction publique au pro-rata du nombl'u d'élèves inscl'Ïts
      daus les €coles, l'unnée pl·"cédellte.
          Le produit des taxes provenant des conlpagnies iL fonds social est
      répmti entl't\ catholiqllc-' t pt'ote tants d'une mlmicipalité, quand ces
      deux éJéInPllts s'y t,l'OUvent, cinna les mêrn~lS proportions que l'octroi du
      surintendant de j'Instruction publique aux commissaires t aux syndics
      de cptte municipnlité.




           Dépatternent de l' Instruction p·~tblùl'ue: Toute l'ol'gnnisfl.t,ioo  800-
      laire est sous Je contrôle immédiat de ce département, leqnel relève dn
      , eCl'étaire de la province.  Un t:3urintendant nommé à vie administ.re n{'
      dépn.rtement, assisté de deux 1:lecrétaÜ'es, l'un de langu0 fra.nçaise et
      l'autre de langu anglai 'e, Lde plusielll's fonctionnaires.
           Ce département,' ft l'~Lbri des influenc s politi lU ,est, à proprement
      parler un minist,ère et il en po. sède tous les rouages administratifs.  LI1
      loi de ]'Instruction puhliqllf' (Titre V des S. R. Q., 1909, et ses amende-
      ments ultéri urs) (1) et 111' règlemellts cl s Comit6s catholique et pro-

          (1) r.e Cor!< ,,"oloir. a. la r-r""inco do Q,,~61lC oontlent ln 101 de "lnatruoLioo publiquo telle Qu'u.rneorl6c ju.-
      Qu'nu le.r hüllfot HHZ.
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